Monsieur le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale du Puy-de-Dôme,
Ce CHSCT se réunit, alors qu’avec la FSU, la FNEC-FP-FO en avait demandé le report.
Les menaces de sanction qui pèsent sur les militants syndicaux dont certains siègent aujourd’hui sont inadmissibles et nous en demandons le retrait immédiat. Notre fédération a en ce sens demandé une audience urgente auprès du Ministre pour que cessent les violences à l’encontre et les menaces sur les jeunes et les personnels !
Nous sommes au cœur d’une grève historique qui a débuté le 5 décembre 2019 pour le retrait de la réforme des retraites. Les personnels ont décidé qu’il n’y aurait pas de trêve. Toutes les manœuvres pour les faire refluer échouent. La détermination à gagner le retrait total du projet de loi reste intacte et 60 % de la population soutient toujours la mobilisation.
A ce titre, la FNEC FP-FO refuse de participer à des « aménagements » de la réforme que les
personnels rejettent.
La FNEC demande la hausse générale des salaires des personnels et une revalorisation du point d’indice à hauteur de 18%, sans contrepartie.
Personnels administratifs, enseignants, AESH, salariés du privé…c’est bien tout le monde qui va être impacté si ce projet de réforme passe en voyant leurs pensions et retraites diminuer de façon brutale ! Il faut que ce projet soit retiré.
Comme doivent être retirées la réforme du BAC, des lycées et Parcoursup.
Ce CHSCT D du Puy-de-Dôme se tient alors que les personnels enseignants vont prendre aussi de plein fouet en 2020 les conséquences de la loi de transformation de la Fonction publique – loi que le gouvernement a fait passer en force malgré l’opposition de la totalité des organisations syndicales.
Cette loi supprime la consultation des CAP pour les mutations et promotions des agents. La
défense des CAP et de leurs compétences, ce n’est pas maintenir le pré carré des syndicats mais, bien au contraire, s’assurer de l’égalité de traitement des fonctionnaires.
Fin de la transparence, fin de l’équité de traitement, règne de la suspicion, augmentation des
postes à profil au détriment du barème basé sur l’AGS, postes imposés d’office : pour la FNEC-FP-FO cela ne va pas dans le sens de l’intérêt des collègues, mais va au contraire avoir des conséquences néfastes sur leur santé et leurs conditions de travail ! […]
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