Un premier recul qui en annonce d’autres !

Comme la FNEC FP-FO l’avait dénoncé lors des réunions de travail concernant la réforme de la formation des enseignants, il était inacceptable que des lauréats de concours se retrouvent en situation d’étudiants, « gratifiés » à 900 euros pour solde de tout compte, et expédiés à l’autre bout de la France, « masterisation » et continuité entre M1 et M2 y contraignant. C’est une atteinte inadmissible au statut et au concours.

À la veille du CSA ministériel qui se tenait le 27 juin concernant cette réforme, le ministère a annoncé que les lauréats de concours auraient finalement accès au statut, avec une position d’élèves fonctionnaires et une rémunération de 1400 euros nets par mois. La FNEC FP-FO se félicite de ce revirement de dernière minute. C’est le résultat de la mobilisation, c’est le résultat des dizaines de prises de position dénonçant cette réforme. C’est aussi le résultat des centaines de manifestations des travailleurs et de la jeunesse qui, depuis la dissolution, disent le refus de la politique du gouvernement et de l’extrême-droite, adoubée par Macron.

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Un avenir meilleur pour les fonctionnaires et les services publics ?

Dans le contexte politique actuel, à la veille d’élections législatives anticipées, il est important pour la Fédération Générale des Fonctionnaires FO, 1ère organisation syndicale de la Fonction publique de l’État, de rappeler ses principes d’indépendance et de liberté.

Il est temps de sortir de ces décennies de politiques publiques et sociales contraires aux intérêts des fonctionnaires et agents publics, et au-delà des usagers qui voient disparaître le service public de proximité.

Il est temps de sortir du fonctionnaires bashing qui consiste à considérer l’agent public uniquement comme une dépense budgétaire.

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Alors que Jordan Bardella indique dans les médias qu’il maintiendrait en cas de nomination au poste de Premier ministre la majorité des réformes Macron, et notamment la réforme des retraites portant l’âge minimum de départ à 64 ans, le député du Rassemblement National Roger Chudeau a présenté dans un entretien au journal Les Echos les mesures concernant l’Éducation nationale que son parti mettrait en place s’il venait à gouverner.

Pour rappel, Roger Chudeau, lors d’une réunion à l’Assemblée nationale, s’était illustré au côté des députés macronistes par ses propos dénigrants voire insultants à l’encontre des représentants syndicaux qui venaient pointer les problèmes rencontrés par les personnels : crise du recrutement, salaires, conditions de travail, inclusion et situation des AESH…

Force est de constater que là aussi, les mesures annoncées par le Rassemblement National poursuivent et aggravent toutes les contre-réformes mises en place par les gouvernements Macron.

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Lorsqu’en septembre 2023, G. Attal, alors ministre de l’Éducation Nationale décide le report des épreuves de spécialité en juin, pour la FNEC FP-FO et le SNFOLC, s’il était temps que le ministre entende les personnels sur leur demande de report de ces épreuves, on était loin du compte. En effet, le report des épreuves en juin maintenait l’essentiel des réformes Blanquer du lycée et du baccalauréat ainsi que Parcoursup, avec leurs conséquences.

Ainsi, le contrôle continu est devenu l’élément majeur du dossier scolaire de l’élève qui sera pris en compte dans Parcoursup.

Dans son rapport de juillet 2023, l’Inspection Générale constatait déjà « la pression ressentie par les élèves de première et de terminale à l’idée que toutes les notes de contrôle continu comptent, et celle tout aussi forte ressentie par les élèves de terminale à l’approche des échéances des épreuves de spécialité. […] pression sur les élèves, mais aussi sur les enseignants, avec une montée des contestations de notes de la part des élèves, voire parfois de leurs parents ainsi que des cas d’évitement stratégiques de contrôles ». La mise en place des spécialités contribue, selon le rapport de l’Inspection Générale, « à une concurrence malsaine entre les disciplines ».

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Le « choc des savoirs » doit être abrogé ! Les revendications doivent être satisfaites !

Extraits de la Résolution de la Commission Exécutive Nationale du SNFOLC :

La Commission Exécutive Nationale du SNFOLC s’est réunie les 12 et 13 juin, alors que le président de la République a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale en réaction aux résultats des élections européennes qui ont eu lieu le 9 juin. […]

La Commission Exécutive Nationale du SNFOLC considère que les élections du 9 juin ne font que confirmer que Macron et son gouvernement n’ont aucune légitimité à poursuivre la mise en œuvre de leur programme de guerre économique et sociale contre les droits et garanties collectives conquis par les travailleurs, afin d’imposer à tous la baisse du « coût du travail », et qu’ils accentuent depuis 2022 au nom de l’économie de guerre. […]

À l’Éducation nationale, la colère qui, depuis le mois de janvier, mobilise les personnels et les parents d’élèves contre le « choc des savoirs » et les suppressions d’heures et de postes créant des conditions chaotiques pour la rentrée 2024, est intacte.

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Le 15 juin, des centaines de milliers de salariés et de jeunes ont manifesté pour exprimer leur rejet de l’extrême-droite et de ses idées racistes et xénophobes, et pour exprimer leurs revendications face à la politique de destruction des services publics et de remise en cause de tous nos acquis sociaux mise en œuvre par Macron et son gouvernement. De nombreuses manifestations sont encore prévues.

La FNEC FP-FO, qui a appelé sans aucune réserve à ces manifestations, était au côté des personnels de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation professionnelle qui se sont mobilisés massivement.

Dans la période inédite et incertaine que traverse notre pays, la FNEC FP-FO entend plus que jamais jouer tout son rôle de fédération syndicale libre et indépendante et n’entend moins que jamais taire ses revendications.

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Le 9 juin, le président Macron a dissout l’Assemblée Nationale à l’issue des élections européennes, provoquant le chaos.

Pour le bureau de l’Union Départementale FO du Puy de Dôme, le résultat des élections européennes du 9 juin est une déroute totale pour le président Macron et son gouvernement.

C’est la conséquence de son refus d’entendre et de satisfaire l’exigence de l’ultra majorité des salariés, des jeunes, des citoyens opposés à la réforme des retraites et autres réformes anti-sociales, opposés à la destruction des services publics, opposés à la stagnation des salaires, opposés à la diminution des droits, opposés à l’utilisation du 49.3 pour faire passer en force sa réforme des retraites.

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La commission exécutive réunie à Valence le 13 juin 2024 déclare dans un communiqué :

Qu’on le veuille ou non, la dissolution de l’Assemblée Nationale lorsqu’on détient « la majorité que l’on sait », est un aveu d’échec ou pour le moins d’impuissance.

Force Ouvrière n’entend pas s’immiscer dans le débat politique qui appartient aux citoyens. Cependant nous considérons, d’ores et déjà, que la dissolution ne fera pas taire le mécontentement des salariés et la nécessité pour les plus démunis de se faire entendre.

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Dégradation du climat scolaire, hausse de la violence à l’école contre les personnels, contre les élèves. Les agressions se multiplient au point que cette violence se banalise, que les personnels renoncent à signaler les agressions dont ils sont victimes ou renoncent à se défendre. Lundi 27 mai, à nouveau, trois ans seulement après le meurtre de Samuel Paty, six mois après celui de Dominique Bernard à Arras le 13 octobre 2023, ou encore l’agression d’une collègue de Rennes, une professeure d’Anglais a été agressée au couteau durant son service dans un lycée du Maine-et-Loire. Tout cela concourt à une grande détresse des personnels.

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