Un premier recul qui en annonce d’autres !

Comme la FNEC FP-FO l’avait dénoncé lors des réunions de travail concernant la réforme de la formation des enseignants, il était inacceptable que des lauréats de concours se retrouvent en situation d’étudiants, « gratifiés » à 900 euros pour solde de tout compte, et expédiés à l’autre bout de la France, « masterisation » et continuité entre M1 et M2 y contraignant. C’est une atteinte inadmissible au statut et au concours.

À la veille du CSA ministériel qui se tenait le 27 juin concernant cette réforme, le ministère a annoncé que les lauréats de concours auraient finalement accès au statut, avec une position d’élèves fonctionnaires et une rémunération de 1400 euros nets par mois. La FNEC FP-FO se félicite de ce revirement de dernière minute. C’est le résultat de la mobilisation, c’est le résultat des dizaines de prises de position dénonçant cette réforme. C’est aussi le résultat des centaines de manifestations des travailleurs et de la jeunesse qui, depuis la dissolution, disent le refus de la politique du gouvernement et de l’extrême-droite, adoubée par Macron.

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Dans son discours du 5 avril, le président de la République a annoncé la mise en place d’« écoles normales du XXIe siècle ». Rien de plus trompeur que cette formule publicitaire, qui cache en réalité la poursuite de la destruction de la formation disciplinaire des enseignants et des concours eux-mêmes.

Le projet qui circule de manière officieuse depuis quelque temps rompt certes avec la réforme Blanquer de 2021, qui a aggravé une « masterisation » dont on connaît les conséquences : étudiants se détournant massivement de la profession enseignante, baisse accélérée du nombre de candidats aux concours, baisse du nombre de titularisations et contractualisation accrue des nouveaux enseignants. Il ne rompt cependant pas avec la volonté de liquider et la formation des enseignants et les concours eux-mêmes.

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Le nombre de postes offerts aux concours du professorat est paru, c’était au journal officiel du 14 décembre. Par comparaison avec 2023, 258 postes en moins sont offerts pour les concours 2024. Mais la grande inconnue, c’est le nombre de candidats, des candidats qui font défaut depuis deux ans. Interrogé, le ministère indique ne pas avoir encore avoir de chiffres à communiquer.

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Des « constats » sur la formation portés par FO depuis près de 15 ans !

Un groupe de travail sur la formation initiale des enseignants a eu lieu le 8 novembre au ministère. Le document de travail accompagnant cette réunion comporte une partie intitulée « constats ».
Force est de constater que ceux-ci rejoignent ceux de la FNEC FP-FO depuis la réforme dite de la « masterisation » en 2009 : en effet, ce que le ministère nomme l’« attractivité » de la profession enseignante décroît au fur et à mesure des diverses réformes qui ont impacté les concours d’enseignement.
Le nombre de candidats passant le concours est en forte baisse (division par 5 depuis 2006), baisse encore accélérée avec la réforme « Blanquer » des concours (- 20 % d’inscrits au concours en trois ans), ceci dans le cadre d’une tendance longue de baisse du nombre de postes et d’admis (- 20 % pour les CAPES depuis 2006, – 25 % pour le CRPE depuis 2007).
Même si le ministère est évidemment moins disert à ce sujet, c’est aussi le constat de l’échec de la réforme Blanquer comme vectrice de la contractualisation des enseignants avant même le passage du concours.

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Chers camarades,

Nous sommes à quelques jours des vacances scolaires bien méritées. Mais ce qui est certain, c’est que nous n’avons jamais connu une année autant marquée par les atteintes les plus graves contre les droits et les statuts.

Cette année 2020–2021 aura été marquée par la mobilisation historique des salariés du public et du privé contre la réforme Macron des retraites. La grève, par sa durée, par le nombre et l’ampleur des manifestations, a démontré le rejet massif de cette réforme illégitime.

Dans l’Education nationale, les contre-réformes Blanquer, dont les E3C, ont suscité une mobilisation tout aussi spectaculaire.

En réponse, la répression contre l’action syndicale et la liberté de revendiquer des personnels a été sans précédent. A l’image de la répression contre les manifestations des gilets jaunes, pour la première fois, les forces de l’ordre ont pénétré dans les lycées, fait usage de gaz lacrymogènes, placé en garde à vue des collègues et des lycéens.

Le SNFOLC avec sa fédération n’a eu de cesse d’agir, avec vous, pour défendre droits et acquis.

Pour lire la suite du communiqué SNFOLC du 29 juin…

Dessin de Colm

Le serveur SIAL pour l’affectation des lauréats de concours est ouvert du mercredi 17 juin au lundi 13 juillet 2020 – 12h00. Vous devez y saisir vos voeux d’affectation ou votre demande de report.

La note de service relative à l’affectation en qualité de fonctionnaire stagiaire des lauréats des concours du second degré – rentrée 2020 est parue le jeudi 18 juin au BO :  https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo25/MENH2013469N.htm

Vous pourrez aussi trouver de très nombreuses informations dans notre brochure spécifique Affectation des lauréats de concours – Rentrée 2020.

Les affectations par le ministère vont être considérablement retardées cette année, pouvant aller jusqu’au mois d’août pour certaines disciplines (derniers résultats de concours fin juillet).

Les stagiaires pourront donc connaître donc leur établissement d’affectation très tardivement dans l’été. Le ministère a indiqué que les académies devaient développer les aides aux logements pour les nouveaux stagiaires à travers l’action sociale.

Pour télécharger votre fiche de suivi d’affectation…

A nous retourner par mail à snfolc63@gmail.com
Pour toutes questions, n’hésitez pas à nous contacter, même pendant l’été au 06 20 52 48 16.

Lors du dernier Comité Technique Ministériel, le 20 mai 2020, l’ensemble des organisations syndicales ont demandé « que les candidats admissibles aux concours internes soient déclarés admis et placés en position de stagiaire dès la rentrée 2020. » Le ministère a convoqué ce jeudi 27 mai une réunion sur les oraux des concours internes.

Le ministère a présenté aux organisations syndicales la solution d’annuler les oraux des concours internes (du 1er et du 2nd degré et par la suite des administratifs) et de convoquer les jurys pour qu’ils prononcent une nouvelle délibération qui transformera la liste d’admissibilité en liste d’admission en lien avec le nombre de postes aux concours. Le ministère n’a pas assuré que les notes aux épreuves d’admissibilité seraient le seul critère pour composer cette liste d’admission.

La FNEC FP-FO demande bien l’annulation des oraux, mais n’accepte pas cette restriction au nombre déjà très ; insuffisant de postes aux concours établis avant la crise.

Pour la FNEC FP-FO, cette proposition ne répond ni aux revendications des personnels admissibles (la pétition publique soutenue par FO qui demande que tous les admissibles soient admis compte aujourd’hui plus de 21 000 signatures) ni au vœu du Comité Technique Ministériel.

Sur les 8000 personnels admissibles, la moitié serait exclue des oraux qu’ils préparent dans des conditions extrêmement compliquées depuis le mois de mars. Ils ont parfois fait le sacrifice de mettre entre parenthèse leur vie professionnelle et familiale pour préparer ces concours, fait des sacrifices financiers et ils seraient privés de cette possibilité de titularisation ou de promotion.

Le ministre Blanquer le dit, il a mis la priorité sur les concours externe. Bien sûr, les candidats aux concours internes sont déjà dans les établissements, dans les services, corvéables. Dans un article du Monde paru le 25 mai, les candidats aux concours internes disent avoir l’impression d’être la « cinquième roue du carrosse » ou des « enseignants de seconde zone » au sein de l’Education nationale. C’est ça que le Président Macron entendait quand il a promis « la reconnaissance de la nation » aux agents du service public ?

La FNEC FP-FO demande que l’admissibilité vaille pour admission pour chaque concours interne. 4000 titulaires de plus dans l’Education nationale serait un premier pas pour compenser les milliers de postes supprimés ces dernières années par les différentes politiques d’austérités. Or en 2020, 22 500 élèves supplémentaires sont attendus, par exemple, dans le second degré. Or, il y a des solutions, la loi Le Pors du 11 juin 1983, cinquième plan de titularisation depuis 1946 a permis la titularisation de 140 000 agents, sans condition de concours, dont 50 000 Maîtres Auxiliaires dans l’Éducation nationale. Et il ne serait pas possible aujourd’hui de financer la validation des concours de 4000 agents ? Au lendemain de l’annonce par le Président du « plan historique » d’aide de 8 milliards d’euros à l’industrie automobile, c’est inacceptable.

Pour la FNEC-FP-FO, il ne peut y avoir d’autre solution que l’admission pour tous les admissibles. C’est en ce sens que FO poursuit son intervention auprès du ministre Blanquer. Depuis des mois, il refuse de répondre aux revendications. Cela suffit ! Le ministre propose aux contractuels un vaste plan de maintien dans la précarité, voire de licenciements.

C’est « l’état d’urgence sanitaire » qui donne le droit au ministre d’organiser le chaos pour les concours. La FNEC FP FO avec sa confédération revendique la fin de l’état d’urgence sanitaire. Elle appelle les personnels à se réunir pour faire le point, s’organiser pour faire valoir les revendications urgentes.

Pour consulter le communiqué du 28 mai 2020 en PDF…

C’est par un communiqué de presse, le 22 mai, que le ministre Blanquer annonce les modalités des concours 2020. Concours internes et externes sont dans le collimateur de la déréglementation, le ministre étant autorisé à faire ce qu’il veut en la matière au nom de l’ordonnance du 27 mars découlant de « l’état d’urgence sanitaire » renouvelé jusqu’au 10 juillet.

Au sommaire de ce communiqué :

Les nouvelles modalités des concours internes accentuent la contractualisation

Les admis aux concours externes sur un siège éjectable pendant un an

Et après ? Attractivité des concours, vraiment ? Plutôt la fin du statut !

Votes sur le projet de décret masterisation :
- contre, FO, CGT, CFDT, SNALC, UNSA (l’UNSA et la CFDT se prononçant pour un renforcement de l’alternance)
- abstention, FSU, les syndicats de la FSU (SNES, SNUIPP, SNEP, SNUIPP, par exemple) se prononçant pour la mastérisation.
L’ensemble des organisations syndicales ont voté contre l’arrêté qui décline le décret pour les mêmes raisons que celles dites précédemment.

La FNEC FP-FO avec sa confédération revendique la fin de l’état d’urgence sanitaire. Elle appelle les personnels à se réunir pour faire le point, s’organiser pour faire valoir les revendications urgentes face au chaos imposé par les ministres, et exiger les moyens de rétablir un véritable enseignement délivré par des personnels fonctionnaires d’Etat, protégés par un statut.

Communiqué du 26 mai 2020 en intégralité…