La FNEC FP-FO a été reçue le jeudi 2 juillet par le cabinet du ministre et la DGESCO sur la question de la circulaire de rentrée 2020. Aucun document ne nous a été présenté. « On attend le remaniement ministériel ». En préambule la FNEC FP-FO a indiqué : les personnels sont excédés, les réformes qui s’empilent sont rejetées. Le fonctionnement de l’Ecole a été disloqué et seul le ministre est responsable. Il faut que ça cesse ! La rentrée ne peut pas se faire dans ces conditions ! […]
Hors de question que les personnels fassent les frais de la gestion désastreuse de la crise ! Profitant de cette crise et de l’état d’urgence, le ministre accélère la marche à la déréglementation : autonomie des établissements scolaires, création d’un statut de directeurs, transfert d’une partie des enseignements sur les collectivités, poursuite de l’austérité, précarité et flexibilité comme instruments de gestion de ce qu’il appelle les ressources humaines.
La répression et les intimidations doivent cesser ! La répression et les intimidations n’ont pas été confinées : la FNEC FP-FO est à nouveau intervenue pour exiger l’arrêt des poursuites contre les militants syndicaux, notamment notre camarade Alain Rey, convoqué le 21 juillet au tribunal. Le ministre botte en touche en renvoyant les discussions au niveau des rectorats […].
Le ministre n’a pas pris la mesure de la colère des personnels. Ce qu’ils veulent, c’est l’arrêt des contre-réformes, le rétablissement de tous les postes supprimés, le respect de leurs statuts et de leurs missions. Comme les personnels hospitaliers, ils veulent l’augmentation de leur salaire et non travailler plus pour quelques euros de plus ! La FNEC FP-FO a renouvelé son préavis de grève, jusqu’au 5 septembre.
Nous sommes à quelques jours des vacances scolaires bien méritées. Mais ce qui est certain, c’est que nous n’avons jamais connu une année autant marquée par les atteintes les plus graves contre les droits et les statuts.
Cette année 2020–2021 aura été marquée par la mobilisation historique des salariés du public et du privé contre la réforme Macron des retraites. La grève, par sa durée, par le nombre et l’ampleur des manifestations, a démontré le rejet massif de cette réforme illégitime.
Dans l’Education nationale, les contre-réformes Blanquer, dont les E3C, ont suscité une mobilisation tout aussi spectaculaire.
En réponse, la répression contre l’action syndicale et la liberté de revendiquer des personnels a été sans précédent. A l’image de la répression contre les manifestations des gilets jaunes, pour la première fois, les forces de l’ordre ont pénétré dans les lycées, fait usage de gaz lacrymogènes, placé en garde à vue des collègues et des lycéens.
Le SNFOLC avec sa fédération n’a eu de cesse d’agir, avec vous, pour défendre droits et acquis.
Une centaine de personnes était présente devant le rectorat de Clermont-Ferrand pour porter les revendications des personnels.
La crise sanitaire ne peut devenir le prétexte à une accentuation des réformes, aux suppressions de postes, au prof bashing, à la hausse de la charge de travail des personnels… L’audience qui a eu lieu à l’issue du rassemblement a permis de porter les revendications et la colère des personnels.
Une délégation a été reçue par le secrétaire général et le directeur du cabinet. Elle était composée de 2 représentants FNEC-FP-FO, 2 FSU, 1 SUD Education et 1 CGT Education. Au cours de cette audience d’1h30, différents points concernant le 2nd degré ont été évoqués : - prof bashing - protocoles sanitaires - 2S2C - fin des CAPA - suppressions de postes - AESH…
Pour le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière, (SNLA-FO), les artistes doivent pouvoir continuer à exercer leur métier : créer ! Librement et avec des moyens.
Le SNLA-FO appelle les artistes à manifester dans toute la France et à Paris avec les enseignants pour le retrait du plan 2S2C : mercredi 24 juin 2020.
Les organisations syndicales Fnec-FP-FO 63, CGT Éduc’action 63, FSU 63, Sud éducation 63 ont pris connaissance des déclarations du président puis du ministre concernant les dispositions envisagées à partir du 22 juin. Cette décision prise sans concertation avec les personnels sur le terrain et sans considération des risques sanitaires encore existants est inacceptable.
Les personnels sont sommés de suivre un nouveau protocole tout aussi inapplicable que le précédent, dans un délai dérisoire de deux jours et en présence des élèves. Un nouveau casse-tête pour les collègues en première ligne face aux injonctions contradictoires du ministre Blanquer et aux annonces médiatiques du chef de l’État !
Le nouveau protocole, après trois versions, n’a toujours de sanitaire que le nom : distanciation d’un mètre à géométrie variable, équipements individuels de protection insuffisants…
Mais le ministre ne se contente pas de provoquer le désordre dans les écoles et les établissements à grand coups de mesures contradictoires, il met aussi à profit la crise sanitaire pour avancer dans ses objectifs de remise en cause de l’école publique et des statuts des personnels.
Ainsi, il met en place les 2S2C pour que les collectivités territoriales prennent en charge les élèves sur le temps scolaire.
Il entend aussi faire passer une proposition de loi visant à créer un emploi fonctionnel de directeur/trice d’école, qui les transformerait de fait en supérieur‑e hiérarchique soumis-es aux IA-DASEN et aux élu-e‑s locaux, bouleversant ainsi le fonctionnement des écoles.
Il poursuit sa politique de suppressions de postes dans l’Éducation Nationale. Il ne répond pas aux revendications des AESH.
Pire, il organise une répression inacceptable envers les personnels qui entendent résister à ses réformes, et notamment les syndicalistes.
Et, alors qu’il poursuit ces mesures inacceptables, les enseignants sont traînés dans la boue à longueur de journée dans les médias ! Trop c’est trop ! Nous ne confinerons pas notre colère et nos revendications !
Les organisations syndicales Fnec-FP-FO, Sud éducation, CGT éducation, FSU appellent les personnels à se rassembler mercredi 24 juin à 14 heures devant le rectorat afin de soutenir les demandes d’audiences qui seront faites pour exiger :
Des équipements de protection individuels à la hauteur des risques et en fonction des besoins et la mise en place de dépistages.
L’abandon des 2S2C.
Le retrait de la proposition de loi sur la direction d’école.
L’arrêt des suppressions de postes et la création des postes nécessaires dans l’Éducation Nationale.
Un plan de titularisation de tous les contractuel·le·s.
La création d’un vrai statut avec un vrai salaire et un plan de formation pour les AESH.
L’abrogation de la réforme du baccalauréat et du lycée, des E3C, de la réforme de la voie professionnelle et de Parcoursup.
L’augmentation des salaires et l’augmentation du point d’indice.
La fin de toutes les poursuites administratives et judiciaires envers les représentants syndicaux inquiétés suite à l’action au lycée Blaise Pascal, le samedi 18 janvier !
L’abandon définitif du projet de loi de réforme des retraites !
Profitant de l’état d’urgence sanitaire et du cadre disloqué de son protocole pseudo-sanitaire, le ministre Blanquer fait monter la pression et déploie un arsenal de mesures contre l’Ecole et ses personnels.
Les 2S2C (Sport-Santé-Culture-Civisme) concentrent tous les mauvais coups rejetés par les personnels depuis des années : démantèlement des statuts, territorialisation, désengagement de l’Etat dans ses missions.
Le ministre a présenté les 2S2C comme « une réponse immédiate au défi de juin pour accueillir plus d’élèves » avant d’ajouter : « c’est aussi une réponse structurelle pour développer l’activité sportive et culturelle de nos enfants ». Les 2S2C sont donc un des piliers du nouveau « système Blanquer ».
L’école Blanquer : une garderie municipale école-collège
Le dispositif est une attaque contre les statuts particuliers des enseignants. Dans les conventions, il est demandé aux enseignants d’organiser, avec les mairies, la mise en place des 2S2C. C’est dans le prolongement des rythmes scolaires, la plus grande confusion entre scolaire et périscolaire.
Le ministère indique que : « Ces activités peuvent être assurées en priorité par des professeurs, en complément de service, avec des échanges de service ou en inter-degrés (école /collège), et en heures supplémentaires. » C’est donc le retour des EPLESF (établissement public des savoirs fondamentaux), du conseil école-collège et de la tentative de fusion des corps des professeurs des premier et second degrés. Tout cela avait été balayé par les manifestations massives des personnels au printemps 2019.
Enfin, c’est un dispositif qui casse l’enseignement et les connaissances dissoutes dans des activités, à l’initiative des élus locaux en fonction des moyens. C’est la remise en cause des missions des enseignants et de la transmission des savoirs disciplinaires.
Externalisation des missions de l’Etat
L’enseignement du sport, de la musique, des arts et de l’éducation civique pourra être confié aux collectivités locales, à des associations voire des entreprises privées qui ne manqueront pas de recruter des personnels précaires, sans statut et sans formation.
Transfert de fonds vers les collectivités territoriales et suppressions de postes
« Le dispositif 2S2C relève en académie du budget opérationnel de programme BOP 230 y compris le cas échéant pour le privé sous contrat. (…) Après consolidation et analyse par la DGESCO des dépenses réalisées, celles-ci feront l’objet d’une compensation par un abondement équivalent au cours de l’été. (…) » (Point d’information DGESCO sur le financement du dispositif).
Le dispositif est donc financé par l’Education nationale sur le BOP 230 correspondant aux dépenses « vie de l’élève » consacré aux postes d’infirmières, de médecins, d’assistants sociaux, d’AED, de CPE et l’action sociale. Or, c’est déjà la pénurie aggravée tant pour ces personnels que pour le budget de l’action sociale. Le ministère promet de compenser mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Enfin, toute honte bue, le ministère, lors du dernier CTM, déclare : « le dispositif 2S2C permet d’accueillir plus d’élèves avec peu d’enseignants ». Dans le viseur, les 54 000 professeurs d’EPS, d’éducation musicale et d’arts plastiques.
C’est bien le protocole pseudo-sanitaire qui permet la mise en oeuvre de mesures qui n’ont d’autres objectifs que de détruire l’Ecole publique et d’ouvrir un marché juteux au privé.
La FNEC FP-FO demande l’abandon de ce dispositif et soutient toutes les initiatives des personnels qui refusent d’appliquer le protocole Blanquer.
RETRAIT DU PROTOCOLE BLANQUER ! RETRAIT DU DISPOSITIF 2S2C !
Depuis plusieurs jours, les médias se déchaînent contre les enseignants. De L’Opinion (« Enseignants en roue libre ») à France 2 (« Comment des milliers de profs n’ont pas assuré leur propre cours pendant le confinement »)en passant par France Inter (« Si les salariés de la grande distribution avaient été aussi courageux que l’Education nationale les français n’auraient rien eu à manger ») ou Les Echos (« Il n’y a pas eu un enthousiasme débordant des enseignants. Je ne crois pas qu’on les applaudira tous à la fin du mois »), pas un jour ne se passe sans que les personnels ne soient traînés dans la boue.
Difficile de ne pas voir la main du ministre derrière ce déluge abject ! D’ailleurs, le ministre Blanquer indique lui-même sur RTL qu’il pourrait y avoir des sanctions pour les enseignants dits « décrocheurs » !
Alors que, malgré l’incurie du ministre, les enseignants font face depuis des mois et tentent par tous les moyens d’enseigner à leurs élèves, ils sont aujourd’hui livrés à la vindicte populaire !
Pour la FNEC FP-FO, c’est le ministre qui est responsable de la situation chaotique qui prévaut dans les écoles et les établissements.
C’est bien lui qui a refusé de mettre en place les mesures de sécurité nécessaires au bon fonctionnement des écoles comme le dépistage systématique !
C’est aussi lui qui a mis en place un protocole inacceptable tournant le dos aux exigences sanitaires et empêchant de fait la plupart des élèves de retourner dans leurs écoles ou leurs établissements !
C’est encore lui voudrait imposer le travail à distance afin d’économiser des postes et remettre en cause les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves !
Pire, utilisant la crise sanitaire et le désordre qu’il a lui-même créés, il entend mettre en oeuvre des attaques d’une gravité inédite contre l’école publique, comme le dispositif 2S2C ou la proposition de loi créant un emploi fonctionnel de directeur d’école !
Pour la FNEC FP-FO, ça suffit !
Nous n’accepterons ni les insultes médiatiques délivrées avec l’autorisation du ministre, ni la remise en cause de l’école publique et du statut des personnels !
La FNEC FP-FO invite ainsi les personnels à se réunir dans leurs écoles, leurs établissements, leurs services afin d’opposer à cette campagne ignoble l’expression des revendications et la défense de leurs statuts et de leurs conditions de travail.
La FNEC FP-FO sera mardi 16 juin aux côtés des personnels de la santé qui seront en grève et manifesteront pour leurs revendications, et ce malgré l’état d’urgence dit sanitaire ! Toutes les revendications sont urgentes !
Abrogation de l’état d’urgence sanitaire
Annulation des suppressions de postes et création des postes nécessaires
Abandon des 2S2C et du projet de loi sur la direction d’école
Abrogation de la réforme du baccalauréat et du lycée, des E3C, du dispositif Parcoursup
Défense de l’école publique, du statut et des conditions de travail des personnels
Augmentation des salaires par l’augmentation de 18% de la valeur du point d’indice.
Seul le ministre Blanquer est responsable de la casse de l’École, pas les professeurs des collèges et lycées !
Dessin de Colm
Le 7 juin, le quotidien L’Opinion (qui se qualifie luimême de « libéral ») lançait les hostilités et titrait : « École au ralentit, où sont les profs ? ».
Ce quotidien ne fait pas dans la dentelle : « Enseignants en roue libre », « contrôle inexistant des absents », « des professeurs bien décidés à glisser ainsi doucement vers les grandes vacances », « la carte des établissements très chichement ouverts est calquée sur celle des zones à fort taux habituel de grévistes ». L’Opinion dresse le procès de l’École et désigne les responsables : les professeurs.
Depuis, la campagne anti-profs se déchaîne : hier soir, 9 juin, la chaîne France 2, titrait, dans son émission l’œil du 20 h, « Comment des milliers de profs n’ont pas assuré leur propre cours pendant le confinement ». Là aussi, la chaîne « publique » n’y va pas avec le dos de la cuiller : « arrêts maladie de complaisance », « profs qui sèchent leurs propres cours » et « qui ont abandonné leurs élèves pendant plus de deux mois », « profs décrocheurs qui mériteraient un bonnet d’âne », avec l’appui du SNPDEN-UNSA pour qui « il y avait une forme de mauvaise foi, en se réfugiant parfois derrière une incapacité pour ne rien faire » et… celui du Ministre qui « condamne les tire-au-flanc qui abusent du système ».
Opposer personnels de l’éducation aux parents d’élèves : une méthode éprouvée pour affaiblir la communauté éducative et laisser le champ libre au ministre pour casser l’École. « Divide et impera », et « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », sont les nouvelles maximes du ministre Blanquer. La casse de l’École publique, de l’enseignement disciplinaire, des statuts, des diplômes, tout en accusant les personnels des pires maux est l’apanage des différents gouvernements depuis des dizaines d’années. Du dégraissage du mammouth de C. Allègre, au plus récent « les professeurs ne travaillent pas » de S. N’Diaye le 25 mars, porte-parole du gouvernement, cela participe à vouloir monter les parents contre les professeurs.
La responsabilité de la casse de l’École,c’est uniquement celle du ministre ! Rappelons les faits. Le 12 mars, le Président Macron ferme les écoles. Le ministre Blanquer impose aux personnels, foulant du pied la réglementation, le télétravail, sans leur donner les moyens ni matériels, ni techniques, ni financiers. A la réouverture, le Ministre refuse de prendre les mesures de protection nécessaire et impose, à la place, un protocole de 54 pages et une circulaire qui transforme l’École. Résultat, les 2⁄3 des élèves sont exclus de fait de l’École, soit parce que le protocole leur interdit d’y être présents, soit parce qu’ils n’ont pas la possibilité d’accéder au « télé-enseignement ». Les personnels n’y sont pour rien : c’est le ministre qui est responsable.
L’hybride présentiel/télé-enseignement, c’est le travail 24/24 et… c’est le projet du ministre Blanquer pour la rentrée de septembre.
Les professeurs dans les lycées et collèges décrivent leurs conditions de travail actuelles : 8 à 10 h/jour devant l’ordinateur soit en télé-enseignement, soit à préparer des cours, soit à corriger des travaux d’élèves. Dans de nombreux établissements on explique aux professeurs qu’ils reviennent non pour enseigner, mais pour « accueillir ». Partout ce sont de nouveaux emplois du temps, intégrant parfois des heures de télétravail, ailleurs des enseignants font cours à des groupes qui ne sont pas forcément leurs élèves ou aussi des professeurs d’espagnol ont des élèves qui ne font pas espagnol, des profs d’allemand ont des élèves qui ne font pas allemand… On demande à des P.EPS d’enseigner les mathématiques. A d’autres, immédiatement visés par les 2S2C, les professeurs d’EPS, d’éducation musicale ou d’arts plastiques de surveiller les couloirs, la cantine….
Ajoutons les réunions de coordination, la rédaction des appréciations sur le livret scolaire, les bulletins trimestriels, les conseils d’enseignement, le suivi des élèves pour Parcoursup, etc. sans parler de la validation du contrôle continu du bac…
Préparant son « École d’après », le ministre Blanquer projette de maintenir ces conditions à la rentrée : tout est déjà prêt, dans les académies, des comités techniques se tiennent déjà pour organiser les formations (sur le temps des vacances scolaires ?) sur le numérique au prétexte « qu’il faudra bien continuer le distanciel ».
Le prof bashing, auquel participe le gouvernement, tombe ainsi à point nommé : il s’agit de faciliter le démantèlement de ce qu’il reste encore de l’École qui instruit, en finir avec les statuts, les diplômes nationaux, les disciplines, les horaires dus aux élèves, la liberté pédagogique individuelle, de supprimer des postes et d’aller jusqu’au bout des contre-réformes.
Le SNFOLC appelle l’ensemble des personnels à se réunir dès maintenant, y compris avec les parents d’élèves, pour discuter de la situation afin d’exiger le retour aux horaires d’enseignement disciplinaires « d’avant » dans le respect du statut des personnels. Le ministre Blanquer et son protocole atomisent l’Ecole publique et laisse une fois encore les personnels seuls dans la gestion d’un accueil où l’instruction ne serait plus qu’une option !
Sous prétexte de virus, le SNFOLC ne laissera pas détruire les droits et les acquis des professeurs, ni les livrer à la vindicte populaire avec l’autorisation bienveillante du ministre.
Le ministre veut dénigrer les professeurs pour les empêcher de revendiquer, de contester. Mais les revendications sont plus que jamais présentes ! Oui, comme les hospitaliers on veut des postes, une augmentation générale de nos salaires, du point d’indice gelé depuis 10 ans, l’abrogation des contre-réformes.
Le SNFOLC, avec sa Fédération, la FNEC FP-FO et sa Confédération générale du travail Force Ouvrière, sera aux côtés des personnels de la santé le 16 juin, mobilisés pour obtenir satisfaction sur toutes les revendications : leurs revendications sont les nôtres !
La FNEC FP-FO a déposé un préavis de grève jusqu’au 20 juillet.