Dessin de Colm

A l’ordre du jour de ce CHSCTA :

- Bilan de la rentrée 2020 au regard du contexte sanitaire
- Lycée de Chamalières
- Bilan de la politique handicap 2019–2020
- Visites pluridisciplinaires d’établissements par le service de prévention et le service de médecine de prévention
- Etude des registres Santé et Sécurité au Travail et Danger Grave et Imminent
- Accidents du travail
- Avis votés

Pour lire la déclaration + le compte-rendu en intégralité…

Communiqué suite à la condamnation du recteur par le Tribunal Administratif…

Annexe sur les « masques DIM »

Plus que jamais, le Ministre cherche à mettre les personnels au pas. Au lycée de Melle dans les Deux-Sèvres, 3 de nos collègues mobilisés contre les E3C en janvier ont été suspendus par la Rectrice de Poitiers pour 4 mois. La Rectrice de Poitiers a indiqué qu’elle irait jusqu’au bout de la procédure disciplinaire contre nos collègues.

SNFOLC, CGT Educ’action, SNES-FSU et SUD Éducation ont pris position ensemble au plan national le 8 juin dernier pour « l’arrêt total des mesures et procédures engagées envers nos collègues du lycée Desfontaines, comme contre tous les personnels ayant participé à des actions syndicales contre les réformes et le Bac Blanquer ».

Par ailleurs, notre camarade Alain Rey, responsable du SNFOLC et de la FNEC FP-FO du Lot était convoqué le mercredi 24 juin 2020 à 15h30 à Cahors aux fins de composition pénale par le Délégué du Procureur de la République. Il lui est reproché « d’avoir pénétré ou s’être
maintenu, le 21 janvier dans l’enceinte du lycée Clément Marot sans y être habilité ou y avoir été autorisé par les autorités compétentes dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre public. » Notre camarade, comme de nombreux autres quotidiennement, ne faisait qu’exercer le droit syndical dans cet établissement […].

Pour lire la suite du communiqué SNFOLC…

Dessin de Colm

La FNEC FP-FO a été reçue le jeudi 2 juillet par le cabinet du ministre et la DGESCO sur la question de la circulaire de rentrée 2020. Aucun document ne nous a été présenté. « On attend le remaniement ministériel ».
En préambule la FNEC FP-FO a indiqué : les personnels sont excédés, les réformes qui s’empilent sont rejetées. Le fonctionnement de l’Ecole a été disloqué et seul le ministre est responsable.
Il faut que ça cesse ! La rentrée ne peut pas se faire dans ces conditions ! […]

Hors de question que les personnels fassent les frais de la gestion désastreuse de la crise !
Profitant de cette crise et de l’état d’urgence, le ministre accélère la marche à la déréglementation : autonomie des établissements scolaires, création d’un statut de directeurs, transfert d’une partie des enseignements sur les collectivités, poursuite de l’austérité, précarité et flexibilité comme instruments de gestion de ce qu’il appelle les ressources humaines.

La répression et les intimidations doivent cesser !
La répression et les intimidations n’ont pas été confinées : la FNEC FP-FO est à nouveau intervenue pour exiger l’arrêt des poursuites contre les militants syndicaux, notamment notre camarade Alain Rey, convoqué le 21 juillet au tribunal. Le ministre botte en touche en renvoyant les discussions au niveau des rectorats […].

Le ministre n’a pas pris la mesure de la colère des personnels. Ce qu’ils veulent, c’est l’arrêt des contre-réformes, le rétablissement de tous les postes supprimés, le respect de leurs statuts et de leurs missions. Comme les personnels hospitaliers, ils veulent l’augmentation de leur salaire et non travailler plus pour quelques euros de plus !
La FNEC FP-FO a renouvelé son préavis de grève, jusqu’au 5 septembre.

Pour lire le communiqué du 3 juillet en intégralité…

Chers camarades,

Nous sommes à quelques jours des vacances scolaires bien méritées. Mais ce qui est certain, c’est que nous n’avons jamais connu une année autant marquée par les atteintes les plus graves contre les droits et les statuts.

Cette année 2020–2021 aura été marquée par la mobilisation historique des salariés du public et du privé contre la réforme Macron des retraites. La grève, par sa durée, par le nombre et l’ampleur des manifestations, a démontré le rejet massif de cette réforme illégitime.

Dans l’Education nationale, les contre-réformes Blanquer, dont les E3C, ont suscité une mobilisation tout aussi spectaculaire.

En réponse, la répression contre l’action syndicale et la liberté de revendiquer des personnels a été sans précédent. A l’image de la répression contre les manifestations des gilets jaunes, pour la première fois, les forces de l’ordre ont pénétré dans les lycées, fait usage de gaz lacrymogènes, placé en garde à vue des collègues et des lycéens.

Le SNFOLC avec sa fédération n’a eu de cesse d’agir, avec vous, pour défendre droits et acquis.

Pour lire la suite du communiqué SNFOLC du 29 juin…

Depuis plusieurs jours, les médias se déchaînent contre les enseignants. De L’Opinion (« Enseignants en roue libre ») à France 2 (« Comment des milliers de profs n’ont pas assuré leur propre cours pendant le confinement »)en passant par France Inter (« Si les salariés de la grande distribution avaient été aussi courageux que l’Education nationale les français n’auraient rien eu à manger ») ou Les Echos (« Il n’y a pas eu un enthousiasme débordant des enseignants. Je ne crois pas qu’on les applaudira tous à la fin du mois »), pas un jour ne se passe sans que les personnels ne soient traînés dans la boue.

Difficile de ne pas voir la main du ministre derrière ce déluge abject ! D’ailleurs, le ministre Blanquer indique lui-même sur RTL qu’il pourrait y avoir des sanctions pour les enseignants dits « décrocheurs » !

Alors que, malgré l’incurie du ministre, les enseignants font face depuis des mois et tentent par tous les moyens d’enseigner à leurs élèves, ils sont aujourd’hui livrés à la vindicte populaire !

Pour la FNEC FP-FO, c’est le ministre qui est responsable de la situation chaotique qui prévaut dans les écoles et les établissements.

C’est bien lui qui a refusé de mettre en place les mesures de sécurité nécessaires au bon fonctionnement des écoles comme le dépistage systématique !

C’est aussi lui qui a mis en place un protocole inacceptable tournant le dos aux exigences sanitaires et empêchant de fait la plupart des élèves de retourner dans leurs écoles ou leurs établissements !

C’est encore lui voudrait imposer le travail à distance afin d’économiser des postes et remettre en cause les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves !

Pire, utilisant la crise sanitaire et le désordre qu’il a lui-même créés, il entend mettre en oeuvre des attaques d’une gravité inédite contre l’école publique, comme le dispositif 2S2C ou la proposition de loi créant un emploi fonctionnel de directeur d’école !

Pour la FNEC FP-FO, ça suffit !

Nous n’accepterons ni les insultes médiatiques délivrées avec l’autorisation du ministre, ni la remise en cause de l’école publique et du statut des personnels !


La FNEC FP-FO invite ainsi les personnels à se réunir dans leurs écoles, leurs établissements, leurs services afin d’opposer à cette campagne ignoble l’expression des revendications et la défense de leurs statuts et de leurs conditions de travail.

La FNEC FP-FO sera mardi 16 juin aux côtés des personnels de la santé qui seront en grève et manifesteront pour leurs revendications, et ce malgré l’état d’urgence dit sanitaire !
Toutes les revendications sont urgentes !

  • Abrogation de l’état d’urgence sanitaire
  • Annulation des suppressions de postes et création des postes nécessaires
  • Abandon des 2S2C et du projet de loi sur la direction d’école
  • Abrogation de la réforme du baccalauréat et du lycée, des E3C, du dispositif Parcoursup
  • Défense de l’école publique, du statut et des conditions de travail des personnels
  • Augmentation des salaires par l’augmentation de 18% de la valeur du point d’indice.

Pour consulter le communiqué au format PDF…

Dessin de Colm

Outre la publication des nouvelles modalités d’organisation du DNB et du baccalauréat 2020, le ministre publie aussi la nouvelle circulaire relative à la seconde phase du déconfinement.

Le principe contradictoire avec une École qui instruise avec des mêmes règles partout pour institutionnaliser à long terme le principe déjà très éprouvé du « débrouillez-vous » devient la règle.

En donnant toute autonomie aux établissements scolaires, le ministre annonce déjà ce qui devrait prévaloir à la rentrée 2020 : une généralisation du contrôle continu, des diplômes
locaux, un statut remis en cause, une casse de l’École de la République.

Il prévient d’ailleurs : «… la rentrée 2020 devra prendre en compte les circonstances exceptionnelles de l’année scolaire 2019–2020 et ménager, jusqu’aux vacances de la Toussaint 2020, des temps pour consolider les apprentissages. Cette dimension sera au coeur de la circulaire de rentrée. » […]

Pour lire la suite du communiqué SNFOLC du 5 juin 2020…

Les textes réglementaires des modalités de délivrance du baccalauréat sont publiés au BO du 4 juin. Il s’agit du renforcement du contrôle continu qui était au coeur de la réforme Blanquer. La session 2020, pourrait constituer un précédent fâcheux, pour ne pas dire un laboratoire pour aller au bout du démantèlement du diplôme. Le retard dans la publication des textes a favorisé les initiatives locales tant à l’échelon des rectorats (circulaires rectorales de modalités de délivrance du baccalauréat) que des établissements. Cela s’inscrit dans les mesures de territorialisation, d’autonomie des établissements et de dérèglementations généralisées de tous les cadres nationaux.

[…]

Le SNFOLC saisit la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire afin que cessent ces pratiques. Il appelle les personnels à se réunir dès maintenant et au moment des jurys de baccalauréat pour dresser la liste des revendications :
- rétablissement des épreuves nationales, terminales, anonymes et ponctuelles du baccalauréat
- rétablissement du baccalauréat comme diplôme national et premier grade universitaire
- abrogation de la réforme Blanquer du lycée et du bac, abandon des E3C
- les jurys d’examen, les commissions d’harmonisation ne peuvent pas être sous toutes les pressions possibles comme lors de la cession du baccalauréat 2019 suite à la grève contre le bac Blanquer
- droit de s’inscrire dans la filière de son choix, ce ne sont pas les algorithmes de Parcoursup qui doivent décider de l’avenir des lycéens.

Pour lire en intégralité le communiqué SNFOLC du 4 juin…

Dessin de Colm

Avec les réformes Blanquer du lycée et du Baccalauréat, rien n’a été épargné ni aux professeurs, ni aux élèves de lycées : nouveaux programmes, enseignements de spécialité, E3C imposés à marche forcée.

Après avoir confiné et privé de cours les lycéens et les étudiants pendant des mois, plutôt que de prendre des mesures sanitaires et matérielles pour qu’ils puissent étudier dans de bonnes conditions, les ministres Blanquer et Vidal maintiennent et aggravent leurs orientations à la faveur de la crise sanitaire :

➢ Publication de la note de service des modalités de la session 2020 du Baccalauréat : les mesures proposées à titre exceptionnel généralisent le contrôle continu qui était au coeur de la réforme Blanquer. La session 2020 pourrait constituer un laboratoire inédit pour aller très loin dans le démantèlement des diplômes et de l’instruction. Il s’agit ni plus ni moins de fabriquer une note à partir des livrets scolaires et des moyennes de l’établissement sur 3 ans. C’est le retour du bricolage local rejeté par les personnels lors de la session 2019

➢ Maintien et aggravation de la réforme du lycée, du baccalauréat et des E3C

➢ Maintien de Parcoursup qui, comme en 2018 et en 2019, trie socialement et barre l’accès de milliers de jeunes à une formation universitaire publique. Le gouvernement se félicite de l’intégration de 1 000 formations supplémentaires dans Parcoursup. En réalité ce sont, plus de 1 000 formations privées dont une partie dispensée en grande partie en distanciel, qui sont accessibles via Parcoursup depuis cette année

➢ La ministre Vidal annonce la généralisation du télé-enseignement à l’université. Au même moment est déposée une proposition de loi visant à rendre obligatoire l’enseignement numérique distanciel « comme un complément voire une solution alternative », dans les collèges, lycées, écoles et universités. La FNEC FP-FO a immédiatement exigé qu’il n’y soit pas donné suite.

C’est l’accélération d’une logique qui consiste à supprimer des milliers d’heures d’enseignement disciplinaire, des milliers de postes de personnels, et à vider les facs […].

Pour lire la suite du communiqué FNEC du 02/06/2020…