Lorsqu’en septembre 2023, G. Attal, alors ministre de l’Éducation Nationale décide le report des épreuves de spécialité en juin, pour la FNEC FP-FO et le SNFOLC, s’il était temps que le ministre entende les personnels sur leur demande de report de ces épreuves, on était loin du compte. En effet, le report des épreuves en juin maintenait l’essentiel des réformes Blanquer du lycée et du baccalauréat ainsi que Parcoursup, avec leurs conséquences.

Ainsi, le contrôle continu est devenu l’élément majeur du dossier scolaire de l’élève qui sera pris en compte dans Parcoursup.

Dans son rapport de juillet 2023, l’Inspection Générale constatait déjà « la pression ressentie par les élèves de première et de terminale à l’idée que toutes les notes de contrôle continu comptent, et celle tout aussi forte ressentie par les élèves de terminale à l’approche des échéances des épreuves de spécialité. […] pression sur les élèves, mais aussi sur les enseignants, avec une montée des contestations de notes de la part des élèves, voire parfois de leurs parents ainsi que des cas d’évitement stratégiques de contrôles ». La mise en place des spécialités contribue, selon le rapport de l’Inspection Générale, « à une concurrence malsaine entre les disciplines ».

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Abrogation ! Et rétablissement du baccalauréat national !

Dans un rapport de juillet 2023, l’IGESR écrit « La majorité des enseignants milite pour un retour à la situation quo ante, intégrant également la suppression ou une transformation substantielle de Parcoursup » ou encore « Les inquiétudes, nombreuses, se sont exprimées de façon vigoureuse et répétée, de la part d’enseignants aux profils très divers, allant fréquemment jusqu’à l’expression d’une colère et d’un véritable désarroi face à des évolutions à la fois incomprises et perçues comme menaçant le sens même de leur mission d’enseignement. La défiance vis-à-vis d’une institution « qui ne nous écoute pas » est également apparue très fortement ». Le constat est clair et sans appel.

Bac & Blancker : la baccalauréat façon Blanquer
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Le Bac Blanquer : c’est toujours Non !
Retour à des épreuves nationales, terminales et anonymes !

La réforme Blanquer du Bac s’applique en totalité pour la première fois cette année. Le contrôle continu a retiré aux épreuves du bac leur caractère national. Cette attaque contre le diplôme central de tout l’édifice de l’Éducation Nationale a ouvert la voie à toutes les attaques : réforme des LP qui livre les élèves au patronat, réforme du collège qui en imposant à marche forcée une demi-journée de découverte des métiers va faire disparaitre les milliers d’heures de cours, contre les programmes et horaires nationaux qui deviennent de fait, facultatifs, le « Pacte » qui remet en cause les statuts et accélère la marche vers le corps unique.

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Il n’y a aucune annonce sur la question salariale alors que le point d’indice est gelé quasiment sans interruption depuis 2010…

Le ministre entend multiplier des emplois précaires et sous-payés, sans aucune garantie de recrutement par ailleurs…

Il faut des créations de postes et un recrutement massif de personnels statutaires, y compris en ayant recours aux listes complémentaires…

Le baccalauréat doit être rétabli avec des épreuves nationales, terminales et anonymes…

Vous trouverez ci-dessous les différents tracts appelant à une grève massive le 27 janvier :
- tract du SNFOLC
- tract FNEC
- tract intersyndical national avec notamment la FCPE
- tract spécial AESH.

RDV à 10h place des Carmes à Clermont-Ferrand
(devant le siège de Michelin)
pour le départ de la manifestation.

Mardi 5 octobre 2021

à l’appel de FO, CGT, FSU, Solidaires et UNEF

GRÈVE ET MANIFESTATION

Rendez-vous à 10h30 Place des Carmes à Clermont-Ferrand

La situation sociale à tout point de vue justifie amplement l’appel à la mobilisation.

  • Plusieurs représentants de l’État ont proféré des menaces contre le droit de grève. Ce ne sont pas des menaces en l’air mais bien une volonté d’empêcher les salariés de pouvoir défendre leurs droits par le seul moyen dont ils disposent : la grève.
  • La mise en œuvre du « passe-sanitaire » s’inscrit non pas comme une mesure de lutte contre l’épidémie (cf. publications de ces derniers jours du Monde ou de La Tribune concernant les suppressions de lits dans les hôpitaux et la réduction des moyens pour la santé publique), mais bien comme un nouveau dispositif contre le code du travail et les garanties collectives… À ce sujet il faut dénoncer la méthode du gouvernement qui cherche à diviser les salariés entre eux en désignant certains comme responsable de l’épidémie ! Ce sont les choix politiques austéritaires qui ont conduit le système de santé dans la situation que l’on connaît aujourd’hui et non pas les personnels hospitaliers (et des secteurs assimilés : médico-social, aide à domicile), victimes de ces choix, qui ont assuré la permanence des soins malgré les suppressions de poste, les fermetures de lits, le manque de moyens…
  • Gouvernement et patronat poursuivent le blocage des salaires alors que les salariés subissent entre autres la flambée des prix sur l’énergie… et que des millions de travailleurs, du fait du chômage partiel, connaissent une dégradation de leur pouvoir d’achat.
  • Le gouvernement annonce sa volonté de s’attaquer au droit à la retraite… Là-aussi, comme pour le passe-sanitaire, le gouvernement joue la division entre les salariés en décidant de s’attaquer aux régimes spéciaux…
  • Le gouvernement maintient sa réforme de l’assurance chômage qui remet en cause les droits des travailleurs privés d’emplois et qui réduit les allocations…
  • Sans oublier la poursuite de la destruction des services publics…
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Dessin de Colm

La réforme du lycée donne lieu à la création d’un nouveau PP au rabais : le PRE alias le professeur référent. Avec ce système :
- les élèves de Terminale C peuvent avoir trois PP payés chacun 906,24€
- la Terminale D peut avoir six PRE payés chacun 453,12€
- mais il peut y avoir, en Terminale A, deux PP et deux PRE, qui feront le même travail sans être payés de la même manière !

Cela s’inscrit aussi dans le projet d’un ministre qui rend, depuis deux ans, des centaines de millions d’euros à Bercy.

- Communiqué FNEC qui rend compte du CSE du 9 avril sur le PRE…

- Communiqué SNFOLC sur le PRE …

Pour FO, après deux ans de mise en place de la réforme du lycée, l’arrivée de cette nouvelle spécialité sans moyen supplémentaire va amplifier les difficultés dans les équipes avec de nouvelles contraintes, une concurrence accrue entre disciplines, et la déstabilisation de disciplines. Une fois encore, la concurrence entre établissements est instaurée.

A la rentrée 2021, le nombre de postes en EPS ne sera pas augmenté malgré les 43 518 élèves supplémentaires dans le secondaire et la mise en place de cette nouvelle spécialité. Le ministre Blanquer compte sur les heures supplémentaires pour compenser, soit dégrader encore les conditions de travail avec des effectifs par classe toujours plus inacceptables.

Pour lire le communiqué du 07/01/2021 en intégralité…


Dessin de Colm

La gestion catastrophique par le gouvernement, relayée par le ministère avec les pseudo-protocoles sanitaires, a privé des centaines de milliers de lycéens de quatre mois de cours. Pas de vrai baccalauréat, pas d’épreuves terminales, pas de reprise dans des conditions adéquates pour préparer le rattrapage. C’est établissement par établissement que tout se fait, tant bien que mal, en fonction des moyens du bord. C’est donc un bac maison au rabais, au contrôle continu avec un gros bricolage des notes. Cette année, une fois de plus, le baccalauréat comme premier grade universitaire, donnant accès aux études supérieures est foulé aux pieds.

Le seul horizon des lycéens, pour accéder à l’enseignement supérieur c’est Parcoursup, une machine à exclure des études supérieures. L’absence de création de postes en nombre suffisant dans les universités pousse des milliers d’élèves vers des formations privées de qualité inégales et aux frais d’inscriptions exorbitants. 1 000 formations privées sont intégrées à Parcoursup depuis cette année, plus de 2 000 en tout.

Le ministre Blanquer et la ministre Vidal mettent tout en oeuvre pour disloquer l’instruction publique de la maternelle à l’université en la livrant à l’externalisation, la territorialisation et la privatisation.

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir, y compris avec les lycéens, pour dresser la liste des revendications et collecter les dossiers. Chacun doit accéder à son premier voeu !

Tous aux rassemblements devant les DSDEN, les rectorats, le ministère le 24 juin pour exiger :
- l’abandon de la réforme Blanquer du lycée et du bac
- le rétablissement du baccalauréat comme premier grade universitaire et diplôme national fondé sur le contrôle des connaissances disciplinaires à travers des épreuves nationales, terminales, ponctuelles et anonymes garantissant ainsi l’accès de tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix
- l’ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac
- l’abandon de Parcoursup et abrogation de la loi ORE.

Pour consulter le communiqué au format PDF…