La FNEC FP-FO a pris connaissance du communiqué de la section fédérale de la FNEC FP-FO de Guadeloupe suite à son assemblée générale.

Nos camarades étaient en grève depuis le 5 décembre pour le retrait du projet de réforme de retraite universelle par points, mais aussi pour l’annulation des suppressions de postes dans l’Education Nationale qui frappent ce département.

La plupart des établissements (écoles, collèges, lycées…) étaient ainsi bloqués depuis plusieurs semaines.

Nos camarades de la FNEC FP-FO de Guadeloupe nous informent que la grève a permis d’obtenir la suspension de la suppression annoncée des 72 postes dans le département cette année […].

Pour lire la suite du communiqué FNEC sur la situation en Guadeloupe…

Ce CTM avait pour ordre du jour, la présentation des décrets et arrêtés sur la rémunération des E3C et la création d’un concours spécifique pour les certifiés en Guyane.

I. Projet de décret et arrêtés sur la rémunération des E3C

Vote sur le projet de décret sur la rémunération des E3C
Pour : personne
Contre : CGT, FNEC FP-FO, FSU, UNSA, SNALC
NPPV : SGEN-CFDT

II. Projet de décret portant création d’un concours de recrutement à affectation locale en Guyane des professeurs certifiés

Vote sur décret portant création d’un concours de recrutement à affectation locale en Guyane des professeurs certifiés
Contre : FSU, FO, SNALC, CGT
Pour : UNSA, CFDT

Pour lire le compte-rendu en intégralité…

Dessin de Colm

Ce mardi 11 février à 08h30 aura lieu un rassemblement devant l’hôtel de police (avenue de la République à Clermont-Ferrand) pour soutenir nos 2 collègues du SNES-FSU convoqués suite à la mobilisation du 18 janvier au lycée B. Pascal.

FO dénonce la répression mise en place contre les enseignants, leurs représentants syndicaux, les étudiants et les lycéens.

Vers 10H00 : manifestation en direction de l’Inspection Académique du Puy-de-Dôme.

Retraites, E3C, postes : tout fait système. Le gouvernement veut baisser nos pensions, détruire nos statuts et nos postes, anéantir le baccalauréat, mais aussi nous faire taire !

Pour FO, c’est NON !

Pour consulter le communiqué départemental sur le 11 février…

Dessin de Colm

Jeudi 6 février, jour de grève et de manifestation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, des rassemblements intersyndicaux ont été organisés le matin devant les rectorats et le ministère pour exiger l’arrêt de la répression contre les personnels et les lycéens qui demandent l’abandon des E3C (épreuves communes de contrôle continue).

Ça suffit ! Stop ! Ne touchez pas à nos élèves !

Tournant le dos aux revendications des personnels et des lycéens, Jean-Michel Blanquer a voulu faire passer à marche forcée la tenue de la session d’E3C. Les recours à l’intervention des forces de l’ordre se multiplient. Elles ont parfois entraîné des violences et des gardes à vue à l’encontre de jeunes lycéens. Des policiers en tenue anti-émeutes sont devant et dans les établissements. Des élèves sont séquestrés dans les salles fermées à clé. Des lycéens sont gazés, molestés, matraqués… Les convocations de lycéens au commissariat se sont multipliées cette semaine. La FNEC FP-FO ne peut l’accepter !

Cette situation ne peut plus durer ! Le ministre en porte l’entière responsabilité !

Pour lire la suite du communiqué FNEC du 6 février…

Source : https://63.demosphere.net/rv/1172

Départ de la manifestation : 10h30
Lieu : carrefour des facs (au pied du viaduc Saint-Jacques)

Trajet : Sablon – Carnot – Lycées – Grande-Bretagne – Delille – Jacobins – Carmes – Lavoisier – Fontgiève – Gaillard – Jaude

14h00 : AG Education nationale
Salle 7 – Centre Jean Richepin (près du lycée S. Apollinaire).

Nous vous attendons nombreux !

Depuis deux mois, à l’appel des principales confédérations syndicales, les salariés de tout le pays ont engagé une épreuve de force majeure pour obtenir du gouvernement le retrait du projet de réforme des retraites censée mettre en place un régime dit universel de retraite par points. Cette mobilisation exceptionnelle intervient dans le sillage du mouvement des Gilets jaunes et de la grève historique dans les urgences des hôpitaux, après la grève des personnels de l’Education nationale contre la loi Blanquer au printemps, après la grève des correcteurs du baccalauréat qui a explosé en plein mois de juillet, après la grève spontanée des cheminots en octobre, après les rassemblements qui ont eu lieu à la suite du suicide de Christine Renon…

A chaque fois le gouvernement a fait le choix du mépris et du déni, voire maintenant de la répression avec les épreuves E3C […].

Pour lire la déclaration liminaire en intégralité…

Lycée Descartes à Cournon (témoignages de nos camarades FO)

Ce matin à Descartes, où les E3C étaient prévues à 10h, collègues grévistes, collègues n’ayant pas cours, retraités, … se sont retrouvés devant le lycée à partir de 9h30 avec affichettes et chansons contre les E3C.
Puis à 10h00 les collègues de l’établissement seuls se sont introduit dans le lycée. L’action s’est poursuivie dans la cour par un sitting  des professeurs entourés par de très nombreux élèves. Chansons, slogans contre les E3C…
Bilan : seule l’épreuve d’allemand a pu avoir lieu (soit 3 salles prévues sur 17) tandis que celles d’espagnol et d’italien ont été reportées (soit 14 salles sur 17 !!).

Merci à tous ceux qui sont venus nous prêter main forte.

On remet cela demain (mardi 0402) ! Pour Descartes, même organisation, on se retrouve d’abord devant le lycée à 9h30 puis ne rentreront que les collègues de l’établissement…

On ne lâche rien, dans la bouche du ministre les établissements perturbés passent de 0,1 % à 10 % ! Quel progrès !

Lycée Blaise Pascal à Clermont-Ferrand (témoignage d’un collègue)

23 des élèves n’ont pas composé pour la LVA mais les pressions administratives ont fait logiquement fait fléchir certains élèves pour la 2e épreuve (LVB), qui a été clairement moins chaotique. L’alarme incendie qui a été déclenchée à 8h25, soit 5 minutes avant le début des épreuves, a conduit une partie des élèves à descendre dans la cour. Certains ont été plus ou moins enfermés dans leur salle avec interdiction de sortir. L’alarme incendie a ensuite été coupée pour éviter qu’elle soit de nouveau enclenchée. Beaucoup d’élèves ont refusé de remonter ou de rentrer dans les salles. De nombreux collègues étaient présents à leurs côtés. Pour le peu d’élèves ayant composé, beaucoup pouvaient utiliser les téléphones et ils étaient serrés les uns contre les autres dans les salles… Les bavardages entre eux étaient tout à fait possibles pendant l’épreuve. Des élèves auraient des preuves tangibles de cela (photos, vidéos). Des surveillants ont clairement émis des menaces (dont des menaces physiques pour 1 surveillant) à l’encontre des élèves mobilisés ou susceptibles de vouloir quitter la salle. Les sujets de LVB donnés ont largement fuité, si bien que certains élèves ont pu composer l’épreuve en connaissant déjà une partie du sujet grâce à leurs camarades restés dans les salles et donc ayant eu les sujets un peu en avance… A ce propos, pour la LVB, plusieurs sujets différents ont été donnés aux candidats qui passaient pourtant la même épreuve de langue. Epreuve « commune » ?

Sur la grève, elle a été réussie : très peu de profs convoqués ou appelés la semaine dernière pour remplacer les grévistes ont surveillé. Les surveillances étaient donc globalement assurées par l’ensemble des personnels de direction et quelques administratifs.
Une délégation intersyndicale du lycée Blaise Pascal a été reçue à 18H.

Lycée Sidoine Apollinaire à Clermont-Ferrand (témoignage d’une collègue)

Concernant le lycée Sidoine Apollinaire, nous n’avons pas eu votre succès à cause d’une moindre mobilisation des collègues, mais les élèves étaient très impliqués. Le problème est que, malgré les perturbations devant l’établissement et le soutien de nos collègues, ils ont été menacés d’avoir zéro s’ils ne composaient pas et au final, alors qu’ils étaient 70 à l’extérieur, l’épreuve s’est poursuivie. Des élèves et des enseignants de Sidoine et de Blaise se sont retrouvés devant l’enceinte du rectorat. Bref la répression est bien là, côte élèves ou côté profs. C’est la triste réalité.

Lycéens devant le rectorat de Clermont-Ferrand 03/02/2020

Et ailleurs en France :

Dormir en cellule à 16 ans
Trois élèves du lycée Ravel de Paris ont passé 32 heures en garde à vue les 31 janvier et 1er février sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. Il y avait déjà eu des interventions violentes de la police au lycée voisin Hélène Boucher. Le 31 janvier une nouvelle étape a été franchie. Quatre jeunes âgés de 16 ans ont été arrêtés par la police le 31. Trois seront gardés au poste de police durant 32 heures. Ils passeront une nuit en cellule. On leur reproche d’avoir mis le feu à une poubelle.

Au final, ces jeunes ne verront jamais de juge et n’auront aucun procès. Ils sont présentés le 1er février à un délégué du procureur  qui leur notifie « une réparation pénale » décidée apparemment par le seul parquet. Les jeunes devront rencontrer un éducateur qui décidera du contenu de la mesure.

Fraude massive
Au lycée Jean Macé de Rennes, des enseignants ont relevé de très nombreuses irrégularités durant les épreuves du 29 au 31 janvier. Ainsi « les candidats ont composé dans la plupart des salles avec accès à leur téléphone, leur sac. Des corrigés d’épreuves ont circulé avant et pendant l’épreuve sur ces portables. Les candidats ont communiqué durant l’épreuve ». Les consigne d’examen n’ont pas été transmises à tous les candidats. Résultat des élèves ont refusé de participer à ces épreuves. Selon Ouest France la seule réponse du rectorat est la menace de zéro pour les élèves qui n’ont pas composé.

Quelle issue ?
Alors que ces désordres durent depuis plus d’une semaine, les grands médias nationaux sont restés muets. Une dépêche AFP du 31 janvier fait un point sur les « tensions » qui « perdurent autour du bac ». Elle relève le mutisme du ministère sur le nombre d’établissements concernés. La presse régionale, les syndicats de personnels de direction attestent pourtant d’un mouvement très important avec 30% des établissements perturbés.

Combien d’incidents graves attend M. Blanquer pour annuler les E3C ?