Profs contractuels, AESH, AED : FO exige l’abandon de la réforme de l’assurance chômage
FO exige l’abandon de la réforme de l’assurance chômage qui entraînera une baisse drastique de vos allocations à partir du 1er juillet.
FO exige l’abandon de la réforme de l’assurance chômage qui entraînera une baisse drastique de vos allocations à partir du 1er juillet.
La fin de l’année scolaire, pour les contractuels, cela signifie l’inquiétude pour la rentrée prochaine. Celle du réemploi et de l’affectation qui sera « proposée » par le rectorat.
Pour éviter les mauvaises surprises, nous vous conseillons de faire suivre votre dossier par le SNFOLC63. Pour permettre le suivi de votre dossier lors de la commission d’affectation des non-titulaires qui aura lieu cet été, nous vous proposons de remplir dès maintenant la fiche ci-dessous.
Fiche de suivi syndical « Contractuels« pour le réemploi à la rentrée 2020…
Chaque adhérent(e) est régulièrement informé(e) de l’évolution de la situation et du résultat de nos interventions.
Lors du dernier Comité Technique Ministériel, le 20 mai 2020, l’ensemble des organisations syndicales ont demandé « que les candidats admissibles aux concours internes soient déclarés admis et placés en position de stagiaire dès la rentrée 2020. » Le ministère a convoqué ce jeudi 27 mai une réunion sur les oraux des concours internes.
Le ministère a présenté aux organisations syndicales la solution d’annuler les oraux des concours internes (du 1er et du 2nd degré et par la suite des administratifs) et de convoquer les jurys pour qu’ils prononcent une nouvelle délibération qui transformera la liste d’admissibilité en liste d’admission en lien avec le nombre de postes aux concours. Le ministère n’a pas assuré que les notes aux épreuves d’admissibilité seraient le seul critère pour composer cette liste d’admission.
La FNEC FP-FO demande bien l’annulation des oraux, mais n’accepte pas cette restriction au nombre déjà très ; insuffisant de postes aux concours établis avant la crise.
Pour la FNEC FP-FO, cette proposition ne répond ni aux revendications des personnels admissibles (la pétition publique soutenue par FO qui demande que tous les admissibles soient admis compte aujourd’hui plus de 21 000 signatures) ni au vœu du Comité Technique Ministériel.
Sur les 8000 personnels admissibles, la moitié serait exclue des oraux qu’ils préparent dans des conditions extrêmement compliquées depuis le mois de mars. Ils ont parfois fait le sacrifice de mettre entre parenthèse leur vie professionnelle et familiale pour préparer ces concours, fait des sacrifices financiers et ils seraient privés de cette possibilité de titularisation ou de promotion.
Le ministre Blanquer le dit, il a mis la priorité sur les concours externe. Bien sûr, les candidats aux concours internes sont déjà dans les établissements, dans les services, corvéables. Dans un article du Monde paru le 25 mai, les candidats aux concours internes disent avoir l’impression d’être la « cinquième roue du carrosse » ou des « enseignants de seconde zone » au sein de l’Education nationale. C’est ça que le Président Macron entendait quand il a promis « la reconnaissance de la nation » aux agents du service public ?
La FNEC FP-FO demande que l’admissibilité vaille pour admission pour chaque concours interne. 4000 titulaires de plus dans l’Education nationale serait un premier pas pour compenser les milliers de postes supprimés ces dernières années par les différentes politiques d’austérités. Or en 2020, 22 500 élèves supplémentaires sont attendus, par exemple, dans le second degré. Or, il y a des solutions, la loi Le Pors du 11 juin 1983, cinquième plan de titularisation depuis 1946 a permis la titularisation de 140 000 agents, sans condition de concours, dont 50 000 Maîtres Auxiliaires dans l’Éducation nationale. Et il ne serait pas possible aujourd’hui de financer la validation des concours de 4000 agents ? Au lendemain de l’annonce par le Président du « plan historique » d’aide de 8 milliards d’euros à l’industrie automobile, c’est inacceptable.
Pour la FNEC-FP-FO, il ne peut y avoir d’autre solution que l’admission pour tous les admissibles. C’est en ce sens que FO poursuit son intervention auprès du ministre Blanquer. Depuis des mois, il refuse de répondre aux revendications. Cela suffit ! Le ministre propose aux contractuels un vaste plan de maintien dans la précarité, voire de licenciements.
C’est « l’état d’urgence sanitaire » qui donne le droit au ministre d’organiser le chaos pour les concours. La FNEC FP FO avec sa confédération revendique la fin de l’état d’urgence sanitaire. Elle appelle les personnels à se réunir pour faire le point, s’organiser pour faire valoir les revendications urgentes.
Au sommaire de ce communiqué :
Dès le début du confinement, la fédération FO est intervenue auprès du ministère en faveur de l’ensemble des personnels non-titulaires pour exiger le maintien de leurs traitements et de leurs contrats. Dans plusieurs académies, des tentatives de mettre fin à leurs contrats ont eu lieu. Pour ces personnels déjà en situation précaire et confrontés à de grandes difficultés économiques, il s’agirait d’une double peine.
FO veille à tous les niveaux à ce que des consignes claires soient données aux services déconcentrés et aux établissements mutualisateurs : aucun non-renouvellement de contrat, aucun licenciement.
En cas de difficulté, contactez le SNFOLC63 : snfolc63@gmail.com ou 06.61.46.50.77
Aujourd’hui, sans précisions de sa part, les annonces du ministre concernant les concours lèsent tous les candidats, quelle que soit leur situation.
Elles ne tiennent pas compte de la situation sanitaire.
Un nouveau déclenchement du confinement peut avoir lieu en mai, juin ou juillet, surtout si le ministère maintient sa volonté de rouvrir les écoles et établissements à partir du 11 mai, mesure contre laquelle la FNEC FP-FO appelle à signer massivement la pétition pour l’application de l’avis du CHSCT ministériel.
Dans cette situation, limiter au maximum les déplacements dans les transports dans les grandes agglomérations ainsi que sur sites, est une évidence.
En tout état de cause, il faut aussi garantir aux candidats les conditions d’égalité qui doivent prévaloir dans le déroulement des concours. Aujourd’hui ce n’est pas le cas.
Une course d’obstacles sans fin pour les candidats aux concours externes.
Ceci concerne la grande majorité des concours puisque plus des deux tiers des candidats sont concernés. Pour autant, le ministère ne veut rien céder sur ses réformes ante et en devenir. Il prévoit dans la forme actuelle de ses annonces que tous les candidats seraient en attente d’une validation en juin 2021 avec un oral ! Cela n’est pas acceptable ! Tous les candidats sont inquiets et le disent, « on ne va pas attendre un an pour savoir à quelle sauce le ministre va nous titulariser », « on doit pouvoir savoir ».
La FNEC FP-FO s’adresse au ministre pour avoir toutes les garanties pour les futurs lauréats. La pandémie ne doit pas servir d’excuse à la fragilisation statutaire. Leurs conditions de stage avec le master à passer, les mémoires, les cours à l’INSPE, le présentiel, doivent être considérablement allégées pour tenir compte de la situation sanitaire. Pour la FNEC FP-FO une mesure s’impose : l’abrogation de la masterisation.
Non aux oraux de titularisation en juin 2021 !
Les admissibles concours 2020 ont préparé les concours dans les pires conditions, le ministre et les corps d’inspection doivent le prendre en compte.
Que se passerait-il s’ils échouaient à l’oral du printemps 2021 ? Tous contractuels ?
Trop facile qu’ils soient les laissés pour compte de la politique du gouvernement. Sans remettre en cause la nature des concours, leur importance, les concours dans leur forme pandémique ne doivent pas servir de machine à produire des contractuels.
Concours internes : des relégués
Le ministère entend repousser toutes les épreuves d’admission à la rentrée 2020. C’est mettre les candidats aux concours internes, donc déjà en exercice, dans une situation impossible, en leur ôtant la possibilité de préparer dans des conditions correctes et donc de réussir les épreuves, en pleine rentrée scolaire (et quelle rentrée !). C’est aussi les empêcher de prendre leur poste à la rentrée, c’est repousser d’autant la prise de poste et la titularisation, c’est donc tout aussi inacceptable. Alors, comme les faits sont les faits, les personnels ayant fait preuve dans toutes les situations de passation des concours internes de leur engagement, de leur qualité, car ils sont pour la plupart depuis de nombreuses années contractuels dans l’éducation nationale ou titulaires de corps existants, le gouvernement doit oublier toutes ces mesures restrictives et humiliantes.
Pour la FNEC FP-FO, il faut mettre tous les candidats en condition de réussir les concours.
Les candidats ne sont pas responsables du Covid-19 !
Ils ne doivent pas être lésés ! Le ministère doit prendre ses responsabilités : admission sans conditions !
La FNEC-FP FO s’adresse au ministre pour exiger :
En pleine crise sanitaire, suppression de 82 postes dans le 2nd degré !
A l’ordre du jour de ce CTA :
FO demande l’inscription des points suivants :
Le Président de la République a annoncé le 16 mars que « toutes les réformes en cours seraient suspendues, à commencer par la réforme des retraites ». Mais si l’on en juge par ce qu’annoncent les ministres, les réformes«suspendues » sont toujours bien présentes : E3C et réforme du baccalauréat, LPPR dans l’enseignement supérieur et la recherche… et aussi réforme des concours d’enseignement et de la formation des enseignants.
Des annonces sur les concours dans la semaine
Comme pour le baccalauréat, le ministre utilise la pandémie et le confinement imposé pour avancer des « solutions » allant dans le sens des contre-réformes qu’il a engagées.
Pour les concours, il envisage le passage d’une seule épreuve d’écrit et l’absence d’épreuves orales. Il mentionne également que ces épreuves orales pourraient prendre place à la fin de l’année dite « de stage ». Autrement dit, le concours ne serait vraiment acquis qu’à la fin de l’année scolaire 2020–2021.
Des lauréats de concours devenus contractuels ?
Les lauréats des concours 2020 ne seraient pas vraiment lauréats, ils seraient en attente d’une éventuelle titularisation qui interviendrait à la suite de la réussite d’un oral prenant place à la fin de leur année de « stage ». Ils ne seraient donc que « rétroactivement » considérés comme fonctionnaires-stagiaires… Ils seraient donc des contractuels en attente.
Les risques d’échouer au concours ou de ne pas être titularisé en fin d’année seraient encore accrus : à la très forte charge de travail qui existe déjà durant l’année de M2 et au « triple regard » de contrôle des jeunes collègues, s’ajouterait en fin d’année une épreuve couperet, dont on se demande dans quel laps de temps elle pourrait être préparée.
Le ministre en a rêvé : des contractuels partout
Dans ces conditions, que se passerait-il pour les pseudo-lauréats de 2020 qui échoueraient leur concours ? Peut-être auraient-ils le droit de rempiler d’office comme… contractuels en M2.
Cette configuration s’inscrit dans la droite ligne de la réforme des concours engagée avant le confinement, qui vise à supprimer le statut de fonctionnaire-stagiaire, installer les futurs enseignants dans une précarité à vie.
Pour la FNEC FP-FO, c’est inacceptable. Les concours 2020 vont être bouleversés, les lauréats 2020 n’ont pas à subir le stress ni le crash test d’une réforme qui non seulement retarde encore le passage du concours, vide celui-ci d’une bonne partie de ses exigences disciplinaires, mais a aussi pour finalité de précariser et contractualiser les enseignants.
Pour la FNEC FP-FO :
Pour consulter le communiqué FNEC du 06 avril au format PDF…
La prochaine CCP (Commission Consultative Paritaire) aura lieu le 10 mars 2020 à Clermont-Ferrand.
Extrait de l’ordre du jour :
1. Temps de travail
2. Rémunération
3. Évaluation professionnelle et revalorisation indiciaire
4. Frais de déplacement .