Il faut des moyens pour faire fonctionner les établissements ! Annulation des 1 800 suppressions de postes prévus pour septembre 2021 !
Le ministre maintient les suppressions de postes qui engendrent des conditions de travail insupportables
L’école à distance, ce n’est pas l’école. Les « bonnes pratiques numériques » se substituent au droit à l’égal accès des élèves à l’instruction et au statut des personnels.
Le ministre doit répondre aux revendications que les personnels ont exprimées lors des grèves et mobilisations.
1er mai : exprimer les revendications avec l’ensemble des salariés.
A la veille de la reprise, le gouvernement prétend répondre aux inquiétudes des personnels en décrétant des mesures « sanitaires » mais cela ne répond pas à la situation de chaos que connaissent les personnels depuis des mois.
Généraliser les demi-jauges sans recruter des milliers de personnels ? Cela revient à renvoyer des milliers d’élèves chez eux sans enseignement. Ce sont des conditions de travail dégradées pour les enseignants qui vont devoir jongler entre présentiel et distanciel… C’est l’aggravation des inégalités pour les élèves.
Et le manque criant de remplaçants ? Le ministre peut bien parler d’un hypothétique recrutement de 5 000 contractuels, la réalité jusqu’à maintenant, c’est qu’il n’a pas trouvé beaucoup de volontaires pour assurer des remplacements de courte durée, sans formation et sous-payés…
Jeudi 14 janvier, le gouvernement annonçait de nouvelles mesures de ce qu’il appelle un protocole sanitaire renforcé qui consiste principalement à interdire les pratiques sportives scolaires en intérieur.
Ou traduisons clairement, comment faire porter sur l’EPS la responsabilité de la transmission du virus alors qu’aucune mesure de recrutement n’a été prise pour lutter contre les sureffectifs en classe ! Ou comment prendre une mesure isolée et incompréhensible sans répondre aux revendications des personnels.
Tout en permettant officiellement l’enseignement de l’EPS, le ministre met les collègues en difficulté. Les enseignants et les élèves devraient-ils rester des heures dans le froid et sous la pluie toute la semaine ? 10 classes devraient-elles se partager la même piste d’athlétisme ? Les professeurs d’EPS seraient-ils réduis à diffuser des « documentaires sur Zinedine Zidane » jusqu’en juin aux élèves ? Devront-ils acheter des jeux de cartes ?
La FNEC FP-FO a été la seule organisation à signaler que cette réunion aurait dû se faire dans le cadre du CHSCT. C’est d’ailleurs pour cela que la FNEC FP-FO a mandaté ses représentants au CHSCT ministériel pour participer à cette réunion. Il est clair que le ministère, en contournant le CHSCT de la sorte, prépare la suppression des CHSCT prévue par la loi de transformation de la fonction publique. C’est une manière de s’exonérer de ses obligations de protection des personnels puisque ce type de réunion n’est cadré par aucun texte règlementaire contraignant l’employeur à une obligation de résultat, au contraire des CHSCT.
Des revendications urgentes au-delà du contexte sanitaire
La FNEC FP-FO a également été la seule organisation à porter les revendications des personnels, au-delà du contexte sanitaire. L’épuisement des personnels n’est pas seulement dû à une « mauvaise gestion des protocoles sanitaires », comme l’ont signalé l’ensemble des organisations syndicales présentes, c’est bien parce que ces mêmes protocoles génèrent des situations impossibles dans les établissements et les écoles, parce que les collègues ne se sentent pas protégés, parce qu’ils reçoivent des injonctions souvent contradictoires et, bien au-delà, parce que les contre-réformes continuent de pleuvoir, détruisant leur statut protecteur et alourdissant sans cesse leur charge de travail : formations constellations, école inclusive, réforme du Bac et du lycée, etc. La FNEC FP-FO a exigé l’abandon de toutes ces contre-réformes […].
Masques Dim enfin retirés !
Dès le CHSCTM du 11 septembre, la FNEC FP-FO a saisi le ministère de la question de la dangerosité des masques DIM traités aux zéolithes d’argent et de cuivre, sans obtenir la moindre réponse.
Une procédure d’alerte sur la question du risque chimique a été déclenchée le 15 octobre mais le ministère n’a pas enclenché d’enquête conjointe avec FO, comme le prévoit le décret 82–453 […].
Personnels vulnérables : en cours de réflexion
Suite à l’avis du Conseil d’Etat qui a rejeté la mesure de restriction d’accès des personnels vulnérables au chômage partiel, FO a demandé un retour à la liste des personnels vulnérables contenue dans le décret du 5 mai, mais également que les personnels qui ont eu un congé maladie voient leur situation requalifiée en ASA (Autorisations Spéciales d’Absences) et que les jours de carence leur soient remboursés.
Le Ministère a laissé entendre, de manière incompréhensible d’ailleurs, qu’il n’y aurait pas de rétroactivité. Pour le Ministère, « les personnels vulnérables représentent 13% des salariés, ce n’est donc pas une décision aisée que de leur permettre un retour à l’isolement. Nous reviendrons vers vous ».
La FNEC FP-FO exige donc le retour à la protection des personnels vulnérables et leur placement en ASA lorsqu’ils en font la demande.
- formation « constellation » dans le 1er degré - direction d’école - programmation de la visite du CHSCTD au collège G. Philipe (Clermont-Ferrand) - déménagements des services de la DSDEN : conséquences sur les personnels administratifs - dispositif de signalements des agents qui s’estiment victimes d’un acte de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel, ou d’agissements sexistes - situation sanitaire - AESH - protection fonctionnelle