Dès juin dernier et encore en cette rentrée scolaire, les ministres qui se sont succédé ainsi que le président Macron n’ont eu de cesse d’annoncer à grands renforts médiatiques une revalorisation « historique » des personnels de l’Éducation Nationale. Le ministre Attal continue d’affirmer que ce seraient « entre 125 et 250 € net de plus qu’à la rentrée précédente » que les personnels enseignants devraient toucher.

Les bulletins de paie du mois de septembre démontrent que les propos du ministre sont un nouveau mensonge… Comme l’était d’ailleurs l’annonce d’une augmentation de 10 % pour tous les enseignants annoncée par le président Macron durant la dernière campagne des élections présidentielles.

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Ils se moquent de nous ! Retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !
Augmentation de 10 % de la valeur du point, tout de suite !

Le ministre Guérini a présenté lundi 12 juin ses mesures concernant le pouvoir d’achat des agents publics :

  • Une augmentation de 1,5 % de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023 (ce qui signifie par exemple pour un agent gagnant 2 000 € par mois une augmentation de 30 € par mois)
  • L’attribution de 5 points sur toute la grille au 1er janvier 2024 (soit une augmentation de 25 € brut mensuels)
  • Une prime de pouvoir d’achat de 300 € à 800 € annuels pour les fonctionnaires dont la rémunération totale est inférieure à 3 250 € brut par mois
  • Une augmentation de la prise en charge des abonnements de transports en commun qui passerait  de 50 % à 75 %
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FO décide de quitter les réunions avec le ministre Ndiaye !

Lors du GT du 25 janvier, la FNEC FP-FO a porté ses revendications. Le ministère y a confirmé sa volonté d’instituer un « pacte » avec les enseignants contre nos statuts, de développer la rémunération au mérite. Concernant la revalorisation dite « socle », il a confirmé qu’il ne s’agira que d’augmentations indemnitaires limitées à certains échelons, loin de compenser l’effondrement du pouvoir d’achat de l’ensemble des agents. Il refuse de répondre à la nécessité urgente d’augmenter le traitement indiciaire de TOUS les personnels sans contrepartie, de même que le ministre de la Fonction publique exclut l’ouverture de négociation pour revaloriser le point d’indice, alors que l’inflation explose.

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Dans les écoles, les collèges, les lycées, les services, pour l’augmentation des salaires : Réunissons-nous, décidons la grève dès le 18 octobre !

La grève dans les raffineries Total Energies et Esso-ExxonMobil s’étend malgré la réquisition décrétée par le gouvernement Macron, inacceptable remise en cause du droit de grève. Les motions de soutien aux grévistes se multiplient, notamment de la part des syndicats, fédérations, unions départementales Force Ouvrière ainsi que de la confédération.

Les salariés des raffineries, en grève pour obtenir des augmentations de salaire au moins au niveau de l’inflation, ont raison, notamment au moment où Total Energies a réalisé plus de 30 milliards de dollars de bénéfice, alors que le PDG s’est augmenté de 50 % et qu’un dividende exceptionnel de 2,6 milliards dès 2022 a été attribué aux actionnaires !

Les salariés des raffineries nous montrent la voie.

La mobilisation est aussi engagée à l’Education nationale, où les professeurs de lycées professionnels se réunissent et décident la grève pour bloquer la réforme du lycée professionnel Macron-Ndiaye-Grandjean. L’ensemble des organisations syndicales dont le SNETAA-FO les appelle à débrayer le mardi 18 octobre.

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Il n’y a aucune annonce sur la question salariale alors que le point d’indice est gelé quasiment sans interruption depuis 2010…

Le ministre entend multiplier des emplois précaires et sous-payés, sans aucune garantie de recrutement par ailleurs…

Il faut des créations de postes et un recrutement massif de personnels statutaires, y compris en ayant recours aux listes complémentaires…

Le baccalauréat doit être rétabli avec des épreuves nationales, terminales et anonymes…

Vous trouverez ci-dessous les différents tracts appelant à une grève massive le 27 janvier :
- tract du SNFOLC
- tract FNEC
- tract intersyndical national avec notamment la FCPE
- tract spécial AESH.

RDV à 10h place des Carmes à Clermont-Ferrand
(devant le siège de Michelin)
pour le départ de la manifestation.

Depuis la rentrée de janvier, les personnels sont confrontés à un chaos sans précédent.
Leur colère est immense.

Le nouveau protocole ne permet ni de protéger les personnels, ni de protéger les élèves. Au contraire, il instaure une désorganisation jamais vue. Le retour des élèves en classe au compte-goutte ne permet pas aux enseignants d’exercer leurs missions. Les AED, déjà en sous-effectifs, sont à nouveau sollicités pour pallier tous les manques…

Nous exigeons notamment :

  • un recrutement massif de personnels statutaires, y compris en ayant recours aux listes complémentaires
  • un abondement, dès maintenant, des heures poste à la hauteur des besoins
  • le report des épreuves de spécialité en juin, leur transformation en épreuves terminales nationales, la suppression du contrôle continu et le retour à des épreuves de baccalauréat anonymes, terminales et nationales dès 2022
  • une véritable augmentation des salaires par la revalorisation du point d’indice
  • de vraies mesures pour protéger les personnels et les élèves : matériel de protection adapté pour tous ceux qui en font la demande…

Manifestation à 10h Place Delille

(Clermont-Ferrand)

en direction du rectorat

La manifestation sera suivie d’une AG en plein air devant le rectorat

Tract unitaire national…

Les raisons de se mobiliser…

Tract intersyndical local…

Mardi 5 octobre 2021

à l’appel de FO, CGT, FSU, Solidaires et UNEF

GRÈVE ET MANIFESTATION

Rendez-vous à 10h30 Place des Carmes à Clermont-Ferrand

La situation sociale à tout point de vue justifie amplement l’appel à la mobilisation.

  • Plusieurs représentants de l’État ont proféré des menaces contre le droit de grève. Ce ne sont pas des menaces en l’air mais bien une volonté d’empêcher les salariés de pouvoir défendre leurs droits par le seul moyen dont ils disposent : la grève.
  • La mise en œuvre du « passe-sanitaire » s’inscrit non pas comme une mesure de lutte contre l’épidémie (cf. publications de ces derniers jours du Monde ou de La Tribune concernant les suppressions de lits dans les hôpitaux et la réduction des moyens pour la santé publique), mais bien comme un nouveau dispositif contre le code du travail et les garanties collectives… À ce sujet il faut dénoncer la méthode du gouvernement qui cherche à diviser les salariés entre eux en désignant certains comme responsable de l’épidémie ! Ce sont les choix politiques austéritaires qui ont conduit le système de santé dans la situation que l’on connaît aujourd’hui et non pas les personnels hospitaliers (et des secteurs assimilés : médico-social, aide à domicile), victimes de ces choix, qui ont assuré la permanence des soins malgré les suppressions de poste, les fermetures de lits, le manque de moyens…
  • Gouvernement et patronat poursuivent le blocage des salaires alors que les salariés subissent entre autres la flambée des prix sur l’énergie… et que des millions de travailleurs, du fait du chômage partiel, connaissent une dégradation de leur pouvoir d’achat.
  • Le gouvernement annonce sa volonté de s’attaquer au droit à la retraite… Là-aussi, comme pour le passe-sanitaire, le gouvernement joue la division entre les salariés en décidant de s’attaquer aux régimes spéciaux…
  • Le gouvernement maintient sa réforme de l’assurance chômage qui remet en cause les droits des travailleurs privés d’emplois et qui réduit les allocations…
  • Sans oublier la poursuite de la destruction des services publics…
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