Epreuve orale de français : indignation des professeurs et des lycéens face au mépris du ministre

Le 27 mai 2020, la DGESCO a consulté les organisations syndicales sur l’oral au baccalauréat de français à l’avant-veille des annonces du ministre Blanquer. Unanimement, elles ont réitéré leur demande d’annulation de l’épreuve (SNFOLC, SNES-FSU, CGT-Educ’ation, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC, FCPE, UNL, Lycéens Au centre, en date du 20 avril).

L’absence de mesures sanitaires adéquates, de cadrage national, de préparation réelle des conditions de réalisation de l’épreuve à la fin du mois de mai ne peuvent conduire qu’à un déroulement chaotique et inégalitaire de l’examen. La pétition initiée par plusieurs professeurs de Lettres a recueilli plus de 93 000 signatures. Elle exprime l’incompréhension et la
colère des enseignants. Le ministre est resté sourd à cette revendication légitime.

Dans ce communiqué :
- Un déroulement hypothétique dans des conditions extrêmement dégradées.
- Le bac oral de français sous le signe du chaos, une propédeutique au grand oral ?
- Le lycée et le baccalauréat Blanquer : c’est l’inégalité, le contraire de l’instruction et le
ministre décide de poursuivre !
- Une rentrée 2020 sans école ?

Pour consulter le communiqué en intégralité…