La répression et les intimidations doivent cesser ! Le ministre est responsable
Un vent de révolte souffle contre la mise en place des épreuves communes de contrôle continu (E3C). D’une part les E3C consacrent la mise en place d’un bac local à géométrie variable afin d’en finir avec le baccalauréat national, ponctuel et anonyme. D’autre part, elles sont organisées dans le plus grand désordre avec notamment un retard dans l’ouverture de la banque nationale de sujets.
Enseignants, lycéens, parents d’élèves n’acceptent pas les E3C. Les grèves et les rassemblements se multiplient ce lundi afin d’éviter le pire pour les élèves.
Que répondent le ministre et le gouvernement, qui sont responsables de cette situation chaotique ?
Vendredi 17 janvier une brutale intervention policière (violences physiques, utilisation de gaz lacrymogènes) s’est déroulée devant la porte d’entrée du lycée Hélène Boucher à Paris, à l’encontre des lycéens qui étaient rassemblés.
Samedi 18 janvier, s’adressant aux enseignants, salariés, parents d’élèves, étudiants, lycéens réunis devant le lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand pour mettre en échec les E3C, le ministre Blanquer indique « Il y aura des poursuites. » Comme par hasard, au même moment nous apprenons que des centaines de professeurs ont été rappelés à l’ordre et 50 ont écopé d’une sanction disciplinaire – avertissement ou blâme – pour avoir pris part à la grève des correcteurs au mois de juillet, pour s’opposer à la destruction du baccalauréat par le ministre […].
Pour le lire le communiqué FNEC du 20 janvier en intégralité.