Vendredi 24 janvier 2019
Grève et manifestation contre la retraite à points
départ : 10h30
au carrefour de la Fac de Lettres, de Droit et du Jardin Lecoq
(en bas du viaduc St-Jacques à Clermont-Ferrand)
Grève et manifestation contre la retraite à points
départ : 10h30
au carrefour de la Fac de Lettres, de Droit et du Jardin Lecoq
(en bas du viaduc St-Jacques à Clermont-Ferrand)
Ce mercredi après-midi, près d’une centaine de personnes étaient présentes devant le rectorat.
Une fois de plus, le but était de marquer notre opposition à la réforme des retraites, à la réforme du baccalauréat et aux fermetures de postes.
Les organisations syndicales du Puy de Dôme CGT, FO, Solidaires, FSU et UNEF apportent leur total soutien à l’action des personnels de l’Education Nationale et des lycéens mobilisés à la fois contre la réforme des retraites et contre la mise en oeuvre de la réforme du Bac.
Pour les organisations syndicales du Puy de Dôme CGT, FO, Solidaires, FSU et UNEF, les propos du Ministre BLANQUER suite à l’annulation des épreuves des E3C au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand sont inacceptables !
Ni les menaces, ni la répression, sous quelque forme que ce soit,
ne sont une réponse aux revendications et aux préoccupations
des travailleurs et des jeunes !
La seule réponse, c’est le retrait de la réforme sur les retraites…
C’est l’abandon de la mise en oeuvre de la réforme du bac ! […]
Mercredi 22 janvier
- 13h30 : action « Ils ne verront plus le soleil » devant le rectorat de Clermont-Ferrand (Avenue Vercingétorix). Objectif : boucher les grilles avec nos revendications. Apportez vos cartons pour inscrire vos slogans.
Jeudi 23 janvier
– 17h30 : retraite aux flambeaux dans le cadre de l’appel de l’intersyndicale nationale. Départ Place Henri Dunant (CHU Montpied), descente du viaduc St-Jacques et arrivée Place de Jaude – Préfecture.
Vendredi 24 janvier
– 10h30 : manifestation interprofessionnelle toujours dans le cadre de l’appel de l’intersyndicale nationale. RDV devant les facs sur le carrefour du Jardin Lecoq à Clermont-Ferrand (croisement Cours Sablon – Boulevard Mitterrand – Boulevard Gergovia – Cours Poincaré). Jour de présentation du projet de loi sur les retraites en Conseil des ministres.
Depuis des semaines, aux côtés des salariés de tous les secteurs, par la grève, les professeurs se battent contre l’individualisation des carrières et des salaires qu’imposerait la réforme Macron/Philippe de la retraite par points.
Depuis des semaines les professeurs sont confrontés au casse-tête des E3C qui individualisent les épreuves du baccalauréat et détruisent la valeur nationale de cet examen. Dans des centaines de lycées en France, les personnels en AG prennent position et décident le blocage des E3C par la grève et les rassemblements. Les initiatives récentes (occupations de rectorats / les piquets de grève devant les lycées / la reconduction de la grève…) illustrent la détermination de tous les personnels, dans la continuité de la mobilisation contre la retraite par points.
La mobilisation contre les E3C, pour l’abrogation des réformes Blanquer est partie prenante de la mobilisation actuelle contre la réforme des retraites. Face à cela, le ministre affiche un mépris insupportable.
Affirmant que tout cela « ça se passe très normalement » et « qu’il y a toujours une petite minorité qui est très vocale », le ministre oublie que la réforme du lycée et du baccalauréat ont été rejetées par la majorité des organisations syndicales (décret rejeté par 40 voix contre et 19 pour UNSA et SNALC) […].
Macron a décidé que le 24 janvier sa réforme sera présentée au conseil des ministres. Depuis le 5 décembre, face au projet de réforme des retraites par points, la combativité des salariés ne faiblit pas. Les cheminots et les agents de la RATP ont été rejoints par les personnels de l’Education nationale, les raffineries, les ports et docks, les danseurs de l’opéra, les avocats, les personnels du Musée du Louvre… Tous les sondages montrent que la grande majorité de la population soutient le mouvement et s’oppose au projet Macron-Philippe-Berger.
Toutes les manœuvres gouvernementales ont échoué. L’enfumage sur l’âge pivot, avec la complicité de la CFDT et de l’UNSA, n’a été qu’un pétard mouillé. Personne n’est dupe des concertations sectorielles pour diviser les salariés. Blanquer annonce une revalorisation « historique », et au même moment le gouvernement confirme le gel du point d’indice jusqu’en 2022. C’est surtout une occasion de remettre en cause les statuts en instaurant de nouvelles primes pour individualiser, mettre en concurrence, introduire de nouvelles missions.
Ils mentent et ils répriment. Le gouvernement joue la carte de la répression systématique : violences policières, intimidations et arrestations arbitraires, à l’encontre des militants syndicalistes et des lycéens. C’est intolérable pour notre organisation syndicale qui s’oppose à la répression et à la loi « anti-casseurs ».
Le gouvernement est aux abois. Les salariés ne veulent rien lâcher. Comme si de rien n’était, le gouvernement présente son projet en conseil des ministres vendredi prochain.
Mais rien n’est joué ! Parce que le rejet est énorme et ne cesse de s’approfondir. Les organisations syndicales interprofessionnelles FO, CGT, FSU, Solidaires, CFE-CGC appellent à la grève et à des actions, les 22, 23 et en particulier le 24 janvier pour le retrait du projet de la réforme. La FNEC FP-FO appelle à tenir partout des réunions, des assemblées générales dès aujourd’hui pour discuter de l’organisation de la grève.
Dans le cadre de l’appel interprofessionnel, préparons l’arrêt total du pays !
Le 24 janvier, jour du Conseil des ministres La grève s’annonce massive, à la SNCF, à la RATP, et dans d’autres secteurs… Des centaines d’AG sont annoncées le 24 au matin pour décider des suites.
Mettons à l’ordre du jour de nos AG la fermeture de nos écoles, de nos établissements et de nos services.
Un vent de révolte souffle contre la mise en place des épreuves communes de contrôle continu (E3C). D’une part les E3C consacrent la mise en place d’un bac local à géométrie variable afin d’en finir avec le baccalauréat national, ponctuel et anonyme. D’autre part, elles sont organisées dans le plus grand désordre avec notamment un retard dans l’ouverture de la banque nationale de sujets.
Enseignants, lycéens, parents d’élèves n’acceptent pas les E3C. Les grèves et les rassemblements se multiplient ce lundi afin d’éviter le pire pour les élèves.
Que répondent le ministre et le gouvernement, qui sont responsables de cette situation chaotique ?
Vendredi 17 janvier une brutale intervention policière (violences physiques, utilisation de gaz lacrymogènes) s’est déroulée devant la porte d’entrée du lycée Hélène Boucher à Paris, à l’encontre des lycéens qui étaient rassemblés.
Samedi 18 janvier, s’adressant aux enseignants, salariés, parents d’élèves, étudiants, lycéens réunis devant le lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand pour mettre en échec les E3C, le ministre Blanquer indique « Il y aura des poursuites. » Comme par hasard, au même moment nous apprenons que des centaines de professeurs ont été rappelés à l’ordre et 50 ont écopé d’une sanction disciplinaire – avertissement ou blâme – pour avoir pris part à la grève des correcteurs au mois de juillet, pour s’opposer à la destruction du baccalauréat par le ministre […].
Pour le lire le communiqué FNEC du 20 janvier en intégralité.
Déterminé-e‑s jusqu’au retrait !
La mobilisation se poursuit semaine après semaine pour le retrait du projet de réforme des retraites, entraînant chaque jour de nouveaux travailleur-euse‑s, de la jeunesse… De nombreuses initiatives se tiennent sur tout le territoire : grève, manifestations, rassemblements, piquets de grève, etc… rassemblant à nouveau plusieurs centaines de milliers de personnes.
Malgré les annonces du premier ministre et après 6 semaines d’un mouvement social inédit, dont nous nous félicitons, la population soutient toujours majoritairement la mobilisation contre ce projet absurde et injuste (60% de soutien, au baromètre Harris Interactive du 14 janvier). La communication gouvernementale visant à nous expliquer à nouveau que ce projet est « juste et simple » se heurte à une opinion publique qui voit bien qu’il s’agit de nous faire travailler plus longtemps pour des pensions plus basses […].
Pour lire le communiqué en intégralité.
Suite aux différentes mobilisations contre les E3C, les pressions se multiplient sur les collègues pour qu’ils remettent les sujets, pour qu’ils soient présents pour faire passer les épreuves… Devant le refus des professeurs, l’administration se tourne vers les AED, les AESH, les personnels de laboratoire et les personnels administratifs auxquels elle tente d’imposer la surveillance des épreuves. Est-ce légal ?
Pour tout savoir, consultez ce document synthétisant vos droits et devoirs sur les E3C.