Dessin de Colm

En application du projet de loi de finances (PLF) fondé sur une logique d’austérité budgétaire et passé sans débat et sans vote par le 49–3 à l’Assemblée nationale, il était programmé la suppression de 484 ETP (équivalent temps plein) d’enseignement pour une baisse d’effectifs attendue de 7 831 élèves, soit un postes supprimé pour 16 élèves en moins.

Rétropédalage

Forcé de constater que ces suppressions de postes d’enseignants à la rentrée 2024 ôtait toute crédibilité à son « choc des savoirs », craignant que la présentation de dotations globales insuffisantes dans les établissements ne déclenche un mouvement de protestations incontrôlable, le ministre Attal a présenté au CSA ministériel du 21 décembre un « schéma d’emploi » remanié. Dans les faits, les 484 suppressions d’emplois d’enseignants du second degré inscrites au projet de loi de finances 2024 ne sont pas annulées, mais plutôt compensées par l’apport d’emplois complémentaires à hauteur de 1 058 ETP, permettant au ministre d’afficher pour le second degré une variation positive (+ 574 ETP) des moyens d’enseignement second degré.

Ce qui n’empêche pas que 13 académies perdent des postes et que 6 ne bénéficient d’aucune création, l’expérience montrant par ailleurs que même des dotations positives au niveau académique ou départemental peuvent se traduire par des suppressions de postes dans les établissements.

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Gabriel Attal a annoncé le 5 décembre les mesures qu’il compte mettre en œuvre dès la rentrée prochaine dans le cadre d’une prétendue « exigence des savoirs ». Ce plan organise la déréglementation généralisée des enseignements en collège, avec l’explosion des classes au profit de groupes de niveau « flexibles », avec la remise en cause de tous les programmes et horaires nationaux adaptables en fonction des décisions pédagogiques locales, etc.

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Dans un courrier transmis le 5 décembre aux personnels de l’Education nationale, le ministre Attal a présenté son « choc des savoirs », et sa « mobilisation absolue pour l’élévation du niveau de nos élèves ».

Pas question pour le ministre de rompre avec la politique de suppressions de postes engagée depuis des années. Le gouvernement, avec le 49–3, a confirmé la suppression de 2 500 postes à la rentrée 2024, qui s’ajoutent aux 2 000 postes supprimés à la rentrée 2023 et aux 7 900 postes supprimés dans le second degré depuis le premier quinquennat Macron.

Alors que c’est le ministre Attal et tous ses prédécesseurs qui ont délabré les conditions d’apprentissage en imposant l’austérité et en multipliant les contre-réformes, le ministre propose un modèle d’école du tri, qui sépare les élèves en fonction de leurs difficultés et va renforcer les inégalités.

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C’est rétablir les 2 500 postes supprimés et toutes les heures d’enseignements disciplinaires

Le 5 octobre 2023, à l’occasion de la journée mondiale des enseignants, Gabriel Attal annonçait le lancement d’une mission « exigence des savoirs » dont les conclusions seraient rendues « d’ici à huit semaines » pour une « mise en œuvre à la rentrée 2024 ». Puis il précisait que « la priorité sera donnée au Français et aux Maths ».

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Le gouvernement avance à marche forcée pour disloquer l’enseignement public et les statuts

Le ministre a publié les 23 et 25 mai 2023 deux circulaires : l’une devant organiser « la découverte des métiers au collège », et l’autre portant sur la création de « bureaux des  entreprises » dans les lycées professionnels, et cela pour une application dès la prochaine rentrée.

Ces deux circulaires s’inscrivent dans la droite ligne d’un rapport gouvernemental datant du mois de mars, « Quinze propositions pour consolider la relation entre l’École et le monde économique », et dans les annonces du Président Macron sur la réforme professionnelle.

L’objectif est clair : le président Macron et son gouvernement veulent soumettre l’enseignement public, les personnels et les élèves aux besoins du patronat.

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C’est donc avec l’arrêté du 7 avril 2023, modifiant l’arrêté du 19 mai 2015 relatif à l’organisation des enseignements dans les classes de collège, paru le 13 avril que le ministre entérine la suppression de la technologie.

Une honte

L’ensemble des organisations syndicales ont exprimé le rejet de ce dispositif. FO a quitté le groupe de travail relatif à la mise en place de ce dispositif.

Un ministre droit dans ses bottes, comme E. Macron sur la réforme des retraites

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Attaque contre les statuts, missions et heures supplémentaires, autonomie accrue des établissements et territorialisation de l’école !

Dans un contexte de colère des personnels, le gouvernement veut s’attaquer au collège.

En colère face à la tentative du gouvernement de leur infliger « deux ans fermes » avec la réforme Macron-Borne des retraites, les personnels participent avec l’ensemble de la population aux mobilisations massives pour obtenir le retrait de cette réforme.

En colère après les éclaircissements concernant la pseudo revalorisation, une « revalorisation socle » indemnitaire qui ne compense même pas l’inflation pour beaucoup et un « pacte » qui consiste à travailler plus pour perdre moins.

En colère avec des DHG insuffisantes, de nouvelles suppressions de postes et des classes surchargées. En colère suite à l’annonce de la suppression de la technologie en 6ème.

Malgré cela, le ministre Ndiaye entend avancer sur sa réforme du collège et il compte aller vite avec une  application en classe de 6ème dès la rentrée 2023 et à partir de la rentrée 2024 pour le cycle 4.

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Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNFOLC, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SNALC et Sud Education s’opposent fermement à la suppression de la technologie en Sixième et contestent à la fois la forme et le fond de cet arbitrage.

Le ministère a annoncé par voie de presse son intention de supprimer l’enseignement de technologie en 6ème. Cette décision n’a été ni présentée, ni discutée dans aucune instance de dialogue social avec les organisations représentatives. La circulaire « Renforcer la maîtrise des savoirs fondamentaux des élèves en CM1, CM2 et 6e (cycle 3) pour faciliter leur entrée au collège » parue au BO le 12 janvier n’y fait pas davantage référence. Le Ministre est décidément bien mal inspiré de renouer ainsi avec les méthodes verticales et autoritaires de son prédécesseur.

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Le Ministre de l’Éducation Nationale est venu, lundi 16 janvier, faire une visite dans le Puy-de-Dôme. Il s’est rendu à l’école Jules Ferry de Clermont-Ferrand, à l’école de Billom et au collège de Saint-Gervais-d’Auvergne. Dans un format très contrôlé, il est venu rencontrer des élèves du cycle 3 et présenter ses réformes.

FO a été reçu en audience pour porter les revendications des personnels. Plus que le Ministre, c’est sa conseillère, Julie Benetti, ancienne Rectrice de Corse et ex-conseillère Éducation LREM, qui nous a répondu. Une main de fer dans un gant de velours.

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DES CENTAINES DE PROFESSEURS EN COMPLÉMENT DE SERVICE À LA RENTRÉE 2023 !

LA TECHNOLOGIE SORT DU CYCLE 3 AU COLLÈGE

À l’image de JM Blanquer, le ministre Ndiaye informe la presse de ses intentions avant les syndicats et les personnels eux-mêmes. Il a décidé d’exclure la technologie de l’enseignement « sciences et technologie » dans le cycle 3 qui bénéficie actuellement d’un horaire dû aux élèves partagé dans le cadre de l’autonomie entre  trois disciplines d’enseignement : sciences physiques/chimie,  sciences de la vie et de la Terre, technologie.

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