CPGE ECG : Le ministre entendait imposer une nouvelle réforme. Il a dû reculer.
C’est une victoire pour tous les professeurs mobilisés.
Poursuivons !
Un retour sur les faits : une pénurie de professeurs
La réforme du lycée s’explique avant tout par la crise, inédite par son ampleur, de recrutement des professeurs. Confronté à cette crise, le ministère, plutôt que de s’attaquer au problème à la racine, a opté pour la mise en place de réformes de gestion de la « ressource professeurs ». Cela explique les grands principes de la réforme du lycée : la modularité (tronc commun assorti d’un mécanisme de spécialités) qui introduit une gestion locale des ressources ; la diminution du volume horaire des matières sous tension (celles pour lesquelles la pénurie des professeurs est la plus forte) en passant celles-ci en grande partie sous forme de spécialités pas forcément suivies par les élèves.
La tension étant actuellement la plus forte en mathématiques, c’est cette matière dont le volume horaire a le plus fortement diminué dans le projet du ministère. Suite aux mobilisations, le ministère a été contraint de réintroduire une part obligatoire de mathématiques dans le tronc commun de 1ère. C’est l’équivalent de 400 postes en équivalents temps plein qu’il faut maintenant trouver pour la rentrée 2023.