15e anniversaire de la loi « Montchamp » : Conférence Nationale du Handicap (CNH) du 11 février 2020
La misère financière, l’absence de moyens et l’inclusion forcée restent de mise.
Mardi 11 février, le Président Macron a présidé, la « Conférence Nationale du Handicap » quinze ans après la loi « Montchamp ».
Il ne s’est pas attardé sur les faibles mesures qui ont été mises en oeuvre sous l’impulsion de la ministre Buzin, depuis 2 ans et demi, à savoir l’augmentation de 90 euros par mois de l’Allocation Adulte Handicapé (l’AAH), la reconnaissance du droit de vote pour les majeurs protégés, l’attribution de droit à vie quand les handicaps sont irréversibles, la mise en place d’une stratégie nationale pour l’autisme et les troubles du neuro-développement, les engagements pris pour transformer en profondeur la société, l’école inclusive, la stratégie « Osons l’emploi » ou encore celle pour soutenir les proches aidants.
Celles-ci ne coûtent pas grand-chose.
Ce « lanceur d’alerte », comme il se nomme lui-même, peut faire le constat de la pauvreté des adultes handicapés, et s’en désoler, en reconnaissant que l’AAH reste sous le seuil de pauvreté, il ne propose pourtant rien. De même, les travailleurs handicapés n’échapperont pas à la retraite universelle par points, si jamais nous n’obtenons pas le retrait de ce projet de loi.
S’il annonce que l’AAH serait préservée et ne serait ni remplacée ni diluée dans le futur Revenu Universel d’Activité (RUA), nous attendrons une confirmation officielle. Pour notre part, nous considérons que ce revenu d’existence, de remplacement largement insuffisant, s’adresse à ceux qui ne peuvent pas travailler et ne peut être assortie de devoir, comme le prévoit le RUA. L’AAH doit être maintenue […].
Pour lire la suite du communiqué FO Action Sociale du 19 février…