Phénoménal

La place de Jaude remplie par les manifestants et leurs drapeaux rouges lors de la mobilisation du 19 janvier.

30 000 personnes ont manifesté dans les rues de Clermont-Ferrand contre la réforme des retraites !

2 millions de personnes ont manifesté dans toute la France dans plus de 200 villes !

Personne ne veut travailler 2 ans de plus et attendre 43 annuités pour pouvoir partir à la retraite !

Non à la retraite à 64 ans !
Non aux 43 annuités !

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Le Ministre de l’Éducation Nationale est venu, lundi 16 janvier, faire une visite dans le Puy-de-Dôme. Il s’est rendu à l’école Jules Ferry de Clermont-Ferrand, à l’école de Billom et au collège de Saint-Gervais-d’Auvergne. Dans un format très contrôlé, il est venu rencontrer des élèves du cycle 3 et présenter ses réformes.

FO a été reçu en audience pour porter les revendications des personnels. Plus que le Ministre, c’est sa conseillère, Julie Benetti, ancienne Rectrice de Corse et ex-conseillère Éducation LREM, qui nous a répondu. Une main de fer dans un gant de velours.

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Jeudi 19 Janvier 2023
Départ 10h
Place du 1er mai – Clermont-Ferrand

Illustration de 2019

Comme vous le savez, le gouvernement de Mme Borne a annoncé sa réforme des retraites et souhaite la faire passer en force alors que 2 Français sur 3 y sont défavorables.

L’ensemble des syndicats a décidé de faire front commun pour combattre cette contre-réforme. Quels que soient les arguments invoqués par le gouvernement, elle apparaît injustifiée, voire cruelle, pour les travailleurs qui devront sous la contrainte travailler deux années supplémentaires avant d’avoir le droit de partir, qu’importe le montant de la pension accordée.

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Éditorial de FRÉDÉRIC SOUILLOT, Secrétaire général de Force Ouvrière
le 28 septembre 2022

L e gouvernement l’affirme et le répète : notre système de retraite serait de nouveau en danger, les déficits menacent, il faut agir rapidement pour décaler progressivement l’âge effectif de départ à la retraite.

Une mesure dite paramétrique, repoussant l’âge légal de départ à la retraite et/ou allongeant la durée de cotisation, pourrait compléter le projet de loi de finances de la Sécurité sociale par voie d’amendement. Pourtant, le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) publié le 15 septembre 2022 montre que l’état de notre système de retraite est loin d’être inquiétant. Un excédent de 900 millions d’euros a été dégagé en 2021, malgré la crise sanitaire, et il pourrait atteindre 3,2 milliards d’euros en 2022. Si le solde global du régime risque de se dégrader après 2023, les déficits resteraient maîtrisés, compris entre 0,5 % et 0,8 % du PIB, le système revenant à l’équilibre après 2030.

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Mardi 5 octobre 2021

à l’appel de FO, CGT, FSU, Solidaires et UNEF

GRÈVE ET MANIFESTATION

Rendez-vous à 10h30 Place des Carmes à Clermont-Ferrand

La situation sociale à tout point de vue justifie amplement l’appel à la mobilisation.

  • Plusieurs représentants de l’État ont proféré des menaces contre le droit de grève. Ce ne sont pas des menaces en l’air mais bien une volonté d’empêcher les salariés de pouvoir défendre leurs droits par le seul moyen dont ils disposent : la grève.
  • La mise en œuvre du « passe-sanitaire » s’inscrit non pas comme une mesure de lutte contre l’épidémie (cf. publications de ces derniers jours du Monde ou de La Tribune concernant les suppressions de lits dans les hôpitaux et la réduction des moyens pour la santé publique), mais bien comme un nouveau dispositif contre le code du travail et les garanties collectives… À ce sujet il faut dénoncer la méthode du gouvernement qui cherche à diviser les salariés entre eux en désignant certains comme responsable de l’épidémie ! Ce sont les choix politiques austéritaires qui ont conduit le système de santé dans la situation que l’on connaît aujourd’hui et non pas les personnels hospitaliers (et des secteurs assimilés : médico-social, aide à domicile), victimes de ces choix, qui ont assuré la permanence des soins malgré les suppressions de poste, les fermetures de lits, le manque de moyens…
  • Gouvernement et patronat poursuivent le blocage des salaires alors que les salariés subissent entre autres la flambée des prix sur l’énergie… et que des millions de travailleurs, du fait du chômage partiel, connaissent une dégradation de leur pouvoir d’achat.
  • Le gouvernement annonce sa volonté de s’attaquer au droit à la retraite… Là-aussi, comme pour le passe-sanitaire, le gouvernement joue la division entre les salariés en décidant de s’attaquer aux régimes spéciaux…
  • Le gouvernement maintient sa réforme de l’assurance chômage qui remet en cause les droits des travailleurs privés d’emplois et qui réduit les allocations…
  • Sans oublier la poursuite de la destruction des services publics…
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Plus que jamais, le Ministre cherche à mettre les personnels au pas. Au lycée de Melle dans les Deux-Sèvres, 3 de nos collègues mobilisés contre les E3C en janvier ont été suspendus par la Rectrice de Poitiers pour 4 mois. La Rectrice de Poitiers a indiqué qu’elle irait jusqu’au bout de la procédure disciplinaire contre nos collègues.

SNFOLC, CGT Educ’action, SNES-FSU et SUD Éducation ont pris position ensemble au plan national le 8 juin dernier pour « l’arrêt total des mesures et procédures engagées envers nos collègues du lycée Desfontaines, comme contre tous les personnels ayant participé à des actions syndicales contre les réformes et le Bac Blanquer ».

Par ailleurs, notre camarade Alain Rey, responsable du SNFOLC et de la FNEC FP-FO du Lot était convoqué le mercredi 24 juin 2020 à 15h30 à Cahors aux fins de composition pénale par le Délégué du Procureur de la République. Il lui est reproché « d’avoir pénétré ou s’être
maintenu, le 21 janvier dans l’enceinte du lycée Clément Marot sans y être habilité ou y avoir été autorisé par les autorités compétentes dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre public. » Notre camarade, comme de nombreux autres quotidiennement, ne faisait qu’exercer le droit syndical dans cet établissement […].

Pour lire la suite du communiqué SNFOLC…

Dessin de Colm

La FNEC FP-FO a été reçue le jeudi 2 juillet par le cabinet du ministre et la DGESCO sur la question de la circulaire de rentrée 2020. Aucun document ne nous a été présenté. « On attend le remaniement ministériel ».
En préambule la FNEC FP-FO a indiqué : les personnels sont excédés, les réformes qui s’empilent sont rejetées. Le fonctionnement de l’Ecole a été disloqué et seul le ministre est responsable.
Il faut que ça cesse ! La rentrée ne peut pas se faire dans ces conditions ! […]

Hors de question que les personnels fassent les frais de la gestion désastreuse de la crise !
Profitant de cette crise et de l’état d’urgence, le ministre accélère la marche à la déréglementation : autonomie des établissements scolaires, création d’un statut de directeurs, transfert d’une partie des enseignements sur les collectivités, poursuite de l’austérité, précarité et flexibilité comme instruments de gestion de ce qu’il appelle les ressources humaines.

La répression et les intimidations doivent cesser !
La répression et les intimidations n’ont pas été confinées : la FNEC FP-FO est à nouveau intervenue pour exiger l’arrêt des poursuites contre les militants syndicaux, notamment notre camarade Alain Rey, convoqué le 21 juillet au tribunal. Le ministre botte en touche en renvoyant les discussions au niveau des rectorats […].

Le ministre n’a pas pris la mesure de la colère des personnels. Ce qu’ils veulent, c’est l’arrêt des contre-réformes, le rétablissement de tous les postes supprimés, le respect de leurs statuts et de leurs missions. Comme les personnels hospitaliers, ils veulent l’augmentation de leur salaire et non travailler plus pour quelques euros de plus !
La FNEC FP-FO a renouvelé son préavis de grève, jusqu’au 5 septembre.

Pour lire le communiqué du 3 juillet en intégralité…

Chers camarades,

Nous sommes à quelques jours des vacances scolaires bien méritées. Mais ce qui est certain, c’est que nous n’avons jamais connu une année autant marquée par les atteintes les plus graves contre les droits et les statuts.

Cette année 2020–2021 aura été marquée par la mobilisation historique des salariés du public et du privé contre la réforme Macron des retraites. La grève, par sa durée, par le nombre et l’ampleur des manifestations, a démontré le rejet massif de cette réforme illégitime.

Dans l’Education nationale, les contre-réformes Blanquer, dont les E3C, ont suscité une mobilisation tout aussi spectaculaire.

En réponse, la répression contre l’action syndicale et la liberté de revendiquer des personnels a été sans précédent. A l’image de la répression contre les manifestations des gilets jaunes, pour la première fois, les forces de l’ordre ont pénétré dans les lycées, fait usage de gaz lacrymogènes, placé en garde à vue des collègues et des lycéens.

Le SNFOLC avec sa fédération n’a eu de cesse d’agir, avec vous, pour défendre droits et acquis.

Pour lire la suite du communiqué SNFOLC du 29 juin…

Vous convoquez un CHSCTM un jour de grève, ce qui est inédit et nous le déplorons. La FNEC FP-FO s’en tiendra donc à cette déclaration et quittera cette séance pour rejoindre les salariés en grève et manifestation contre le projet de casse des retraites.

Depuis deux mois, à l’appel des principales confédérations syndicales, les salariés de tout le pays ont engagé une épreuve de force majeure pour obtenir du gouvernement le retrait du projet de régime universel de retraite par points. Cette mobilisation exceptionnelle intervient dans le sillage des Gilets jaunes, des services d’urgence des hôpitaux, des personnels de l’Education nationale mobilisés contre la loi Blanquer, des correcteurs du baccalauréat, des cheminots, après les rassemblements qui ont eu lieu à la suite du suicide de Christine Renon…

A chaque fois le gouvernement a fait le choix du mépris et du déni, voire de la répression.

Le 24 janvier, le conseil des Ministres validait son projet de loi alors que dehors des centaines de milliers de grévistes manifestaient à nouveau pour exiger son retrait.
Mais le même jour était rendu public l’avis du conseil d’Etat annulant les effets d’annonce de Ms. Macron et Blanquer qui tentaient de faire croire à une revalorisation des traitements des enseignants afin de limiter les effets de la réforme sur leurs futures pensions. Cette pseudo-revalorisation est imprécise et contraire à la constitution. En tout état de cause la FNEC FP-FO continue de revendiquer l’abandon de ce projet de loi et le maintien du Code des Pensions civiles et militaires. En aucun cas elle ne cautionnera le marché de dupes consistant à accepter une hypothétique revalorisation qui s’étalerait sur 17 ans, et qui entrainerait en contrepartie allongement et annualisation du temps de travail, élargissement des missions et primes au mérite.

Aujourd’hui, la colère est énorme, la détermination est intacte. Dans plusieurs secteurs, la grève se poursuit : dans les CARSAT, les incinérateurs de déchets, centrales nucléaires, avocats, expertises comptables, et bien d’autres. De nouveaux foyers de grève s’allument chaque jour, comme au rectorat de Clermont Ferrand, où les personnels administratifs ont débrayé le 30 janvier et se sont joints aux enseignants qui manifestaient devant les grilles pour exprimer leur opposition à la réorganisation territoriale.

Dans les lycées la mobilisation pour le retrait des E3C s’est répandue comme une traînée de poudre. Tournant le dos aux revendications des personnels, des lycéens et de certaines fédérations de parents, le gouvernement répond par une répression inouïe, intolérable : charges de police, lacrymos, élèves molestés et séquestrés, présence de policiers anti-émeutes au sein des établissements, gardes à vue de lycéens, inculpations de délit de « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ». Nous sommes sidérés par cet engrenage répressif pour tenter de terroriser la jeunesse, les syndicalistes, les grévistes […].

Pour lire la déclaration du CHSCTM en intégralité…